Le bonus écolo maintenu pour les autos électriques, pas pour les hybrides
C’est devenu un classique du jour de l’an au même titre que les bonnes résolutions. A chaque début d’année, les acheteurs de voitures, comme les constructeurs guettent les changements fiscaux. Notamment ceux qui ne manquent pas d’intervenir en terme de taxes écologiques. Et 2017 ne devrait pas déroger à la règle. Si le détail des nouveaux barèmes ne sont pas encore connus, les grandes lignes le sont déjà. Le bonus de 10 000 euros concernera toujours l’achat d’une voiture électrique, à condition de se débarrasser de son vieux diesel. En revanche, si les hybrides rechargeables seront toujours aidées, ceux qui ne se branchent pas ne le seront plus. Adieu la prime à la Prius. Quant aux autos thermiques essence ou diesel, le seuil qui déclenche le malus sera plus élevé. Aujourd’hui, on paie dès 131 g/km. Du coup, nombre de voitures sont spécialement conçues pour que leurs rejets soient en deçà, généralement à 129g. C’est fini. Dès le 1er janvier, les acheteurs devront payer entre 50 et 150 euros, dès 127g. La facture du super malus elle aussi s’alourdit. Les autos qui émettent plus de 201g de C02 au kilomètre devront verser 10 000 euros à l’Etat, au lieu des 8 000 actuellement en vigueur.
Il est vrai que l’instauration du bonus malus a permis depuis plusieurs années de rendre le parc automobile français moins polluant. Parce que les acheteurs s’offrent plutôt des autos non taxées d’une part, mais aussi parce que les constructeurs ont fait des efforts pour que les émissions de leurs moteurs se situent sous cette barrière de péage. Mais changer les règles de taxation chaque année ne permet à aucune marque de développer à temps de nouveaux systèmes. Et les consommateurs doivent en payer les conséquences et les nouvelles taxes.
