Carte Grise : ce qui changera en 2023

Écrit par Quentin Pannaud le 30 décembre 2022

Dans plusieurs régions de France, faire immatriculer son véhicule vous coûtera bientôt plus cher. Certaines ont en effet prévu de revoir leurs tarifs à la hausse pour 2023, tandis que d’autres taxeront davantage les véhicules hybrides rechargeables.

Carte Grise : ce qui changera en 2023

En France, le prix de la Carte Grise n’est pas le même en fonction des régions, et encore moins en fonction des départements ! Pour pouvoir faire immatriculer un véhicule, le territoire affiche des disparités de prix, et de fiscalité. Les régions les moins chères sont à ce jour la Corse (27€ le cheval fiscal), les Hauts de France (33€), la Normandie (35€) et l’Auvergne-Rhône-Alpes (43€). Chaque année, les collectivités territoriales peuvent choisir de faire évoluer leurs tarifs, et 2023 n’y dérogera malheureusement pas.

Le cheval fiscal coûtera plus cher

Trois régions ont prévu d’augmenter le tarif unitaire du cheval fiscal, lequel fait grimper l’addition pour obtenir le précieux certificat d’immatriculation. La région Pays de la Loire va mettre en place une augmentation de 6,2% par cheval fiscal, faisant passer son prix de 48 à 51 €. Nantes va ainsi devenir l’une des villes les plus chères de France pour faire immatriculer son véhicule ! La Nouvelle-Aquitaine et les Hauts-de-France vont aussi revoir leurs tarifs à la hausse. La région PACA demeure celle où le cheval fiscal est le plus élevé de France: 51,20 € !

Les hybrides rechargeables dans le viseur

D’autres ont prévu de changer leur régime de fiscalité concernant les modèles moins polluants. Alors que le Gouvernement supprimera déjà le bonus écologique pour les hybrides rechargeables le 1er janvier 2023, la Nouvelle-Aquitaine, la Bourgogne-Franche-Comté et le Centre Val de Loire vont rendre la carte grise payante pour les modèles équipés d’une telle motorisation. Jusqu’à présent, seuls les DOM et la région Grand Est avaient supprimé la carte grise gratuite. Les Hauts-de-France vont s’aligner sur la Bretagne et le Centre-Val-de-Loire en appliquant une réduction de 50%, au lieu de la gratuité jusqu’alors en vigueur. Comme les thermiques avant elle, l’hybride devient non-gratta aux yeux de l’État, qui pousse les Français vers le 100% électrique.

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