Clio restylée : design préservé, défauts corrigés

Écrit par La rédaction le 12 juillet 2016
Clio restylée :  design préservé, défauts corrigés

En France, elle se situe tout en haut du podium des meilleures ventes tous modèles confondus. En Europe, c’est également le best seller des citadines.  La Renault Clio domine les ventes et vient de corriger les quelques défauts de sa star pour ne pas perdre son avance. Car en face, la concurrence s’affûte : Peugeot, par exemple, vient de le prouver en améliorant légèrement sa 208.

Renault Clio restylée : on ne change pas un design qui gagne

Peu de modifications visibles à l’extérieur de la Clio restylée. Le succès de la Clio étant intimement lié à sa griffe, elle n’est que très peu retouchée. Les feux de jour, situés au bas de la calandre sur le modèle d’origine, sont désormais intégrées à des optiques redessinées. Elles en profitent pour s’afficher en leds et en forme de C, histoire de rappeler ce que l’on connait sur les nouvelles Megane et Talisman. A l’arrière aussi, les feux sont modifiés.

Mais le plus spectaculaire est à l’intérieur. On a tant reproché à Renault la mauvaise qualité de la planche de bord de sa citadine, qu’il a fini par entendre les suppliques et changé les matériaux qui la garnissent. Exit les plastiques durs, place à une matière grainée et légèrement moussée. Le volant est lui aussi gainé d’un plastique moins clinquant et plus agrippant. Dans cet habitacle en net progrès subsistent évidemment quelques défauts, mais pas plus que dans nombre d’autres petites autos. Surtout, la Renault Clio conserve sa belle habitabilité et son coffre de 300L référence de la catégorie. Elle n’a pas abandonné non plus son agilité qui, si elle est légèrement en deçà de son ennemie 208 reste largement plus honorable que celle de nombre de concurrentes étrangères. La réputation française de spécialiste des citadines ne sera pas prise en défaut par cette évolution de la Clio. D’autant qu’elle s’offre un nouveau moteur façon pied de nez. Car au moment ou les petites autos regardent le diesel de haut et n’ont d’yeux que pour les moteurs essence, Renault installe dans sa petite un 1.5L DCI gazole de 110ch qui lui va à ravir. Son couple de 265 Nm est le grand ami de la boite manuelle à 6 vitesses qui le lui rend bien et donne le sourire au conducteur qui s’amuse à mener cet équipage en dépassant rarement les 5L/100km. Quant à ceux qui préfèrent l’essence, et qui étaient rebuté par la boite automatique seule disponible avec le moteur TCE 120 ch, ils seront désormais comblés par l’arrivée d’une boite classique, à 6 rapports elle aussi. Avec le nouveau bloc diesel, ce sont désormais 11 motorisations qui sont disponibles sur la citadine. De quoi combler toutes les envies et tous les budgets, même si ces derniers sont en hausse de 200 à 300 euros sur certaines versions qui, en lot de consolation se voient dotés de quelques équipements supplémentaires comme la caméra de recul. Une hausse qui ne devrait pas nuire à la carrière bien entamée de celle qui, la première, a renversé la table à dessin de la maison. Un précepte que le designer Laurens Van Den Acker a depuis appliqué à l’ensemble de la gamme avec le même succès.

Partager cet article