Pourquoi acheter une voiture ancienne ?

Écrit par La rédaction le 8 janvier 2015
Pourquoi acheter une voiture ancienne ?

Vous avez 25 ans et commencez votre premier boulot ? Vous êtes en pleine force de l’âge et vos enfants sont autonomes ? Vous êtes jeune retraité et vous avez la vie devant vous ?

Quelque soit votre âge et votre situation, pourvu que vous ayez quelques deniers devant vous, je vous conseille de réfléchir à l’achat d’une voiture ancienne, pour vous et pour votre patrimoine.

Une étude du Financial Times montre même que le prix moyen des voitures anciennes a grimpé de 395% depuis 2002, loin devant les oeuvres d’art (+195%), vins fins (+166%) et montres de collection (+76%) !

Les jeunes ont toujours en tête l’achat d’un appartement ou d’une maison pour, d’une part être propriétaire, d’autre part investir. Le monde bouge, vous aussi ! Habiterez-vous la même ville dans 3 ans ? L’étranger ne vous attirera-t-il pas dans quelques temps ? Un endettement sur 35 ans pour un 80 m² vous tente-il vraiment ? Mettez-vous en condition d’être mobiles !

Plus âgés, vous pensez patrimoine, assurance-vie, placements et rentabilité. Que de termes pleutres … Think different !

Pourquoi ne pas allier mythes, mobilité, loisirs, sorties, nostalgie et patrimoine ? Votre petit enfant intérieur vous la réclame ! Quoi donc ? L’Alfa, la MG, la DS, la Mustang, la 2 cv, la Pagode, si si si, écoutez-le !

Pour 15 000 euros (dépêchez-vous, ça grimpe !) vous pourrez vivre de merveilleux moments au volant de ces noms évocateurs, redécouvrir les charmantes routes françaises, faire chavirer votre moitié au ronronnement de votre roadster et … réaliser probablement un des meilleurs placements de votre vie !

Alors on entend les « oui mais ça ne marche jamais ! » les « et puis tu la gares où » et d’autres « ça avance pas ! ».

Je balaie ces objections d’un coup de plume, votre honneur !

 Définissez d’abord vos besoins : 

– une voiture « douce France » : optez pour une Citroën 2cv, une Renault 4cv, une truculente traction ou la mythique Citroën DS,

– une belle anglaise : la verte MG B GT, la romanesque Jaguar XK120, la furtive Aston Martin DB4,

– une italienne passionnée : la charmante Alfa Romeo Spider, l’endiablée Ferrari 250, l’adorable Fiat 500,

– une américaine qui ne carbure pas au Coca : l’universelle Ford Mustang, la photogénique DeLorean DMC-12, la monstrueuse Ford GT-40, la glissante AC Cobra,

– et pourquoi pas les décalées Saab 900 Turbo, Panhard PL17 ou BMW Isetta.

Pour le reste, pas de panique. Nous ne rentrerons pas ici dans des calculs d’apothicaires au centime près mais l’entretien et les frais liés au voitures anciennes est très faible.

A Paris, un parking se loue autour de 150 €, et en province, 90€ en moyenne suffisent pour disposer d’une place sécurisée. L’assurance, avec un bon coefficient, coûte autours de 150€ par an et vos révisions régulières (vidanges, filtres, réglage de l’allumage, garnitures …) vous seront facturées autours de 280€ TTC.

Pour 3 000 € par an, vous êtes propriétaire d’un pan de patrimoine industriel (et culturel !) à utiliser sans modération et en attirant la sympathie des autres automobilistes, choses de plus en plus rare sur nos routes !

Pour ceux qui ont peur de s’ennuyer au volant, je les mets au défi de parvenir aux limites de leur voiture (et pas qu’en ligne droite !) en s’ennuyant ! Si une voiture ancienne procure déjà beaucoup de sensations à vitesse modérée, nombre de roadsters bien faits peuvent sans problème flirter avec les 180 km/h, si l’envie vous prenait de passer un week-end sur les pas de Louis II de Bavière ! Vous rajoutez à ceci, le son et l’odeur de l’huile torréfiée sur un alliage bien chaud, vos sens sont en éveil !

Alors, convaincus ?

Partager cet article