Essai BMW Série 1 : celle que tout le monde veut

Écrit par La rédaction le 1 septembre 2022

La Série 1 est l’un des plus gros cartons commerciaux de BMW. Archi dominante dans sa catégorie, ni l’Audi A3, ni la Mercedes Classe A ne lui font vraiment de l’ombre. Du coup, sa valeur sur le marché de l’occasion reste forte.

Essai BMW Série 1 : celle que tout le monde veut

 

 

Si la Série 1 n’est pas la première incursion de BMW dans la catégorie des compactes (quelqu’un se souvient de la Série 3 Compact ?), c’est avec elle qu’à commencé la Success Story que l’on sait. Clairement, le public a adhéré au glissement vers une gamme « abordable » des spécificités sportives de la marque. Enfin… Ça, c’était avant.

Le concept : raison Vs passion

Car oui, le concept initial de la BMW Série 1 était d’être une petite… BMW, avec tout ce que cela comporte. Et cela comportait entre-autres un comportement routier plus dynamique que la moyenne, pour la simple raison que les BMW sont des propulsions. En clair : elles ne sont pas tirées par leurs roues avant, mais par leurs roues arrière. Voilà ce qui rendait la Série 1 unique, jusqu’à la génération actuelle. Car la réalité de la rationalisation des coûts l’a emporté sur l’aspect sportif passionnel. Désormais, la BMW Série 1 est construite sur la même base technique que les Mini, avec la perte de sportivité qui en découle, mais avec quelques avantages au passage.

La Série 1 est construite sur la même base technique que les Mini, avec la perte de sportivité qui en découle, mais avec aussi quelques avantages.

Le design : plus belle en vraie qu’en photo

L’actuelle Série 1 a été lancée à l’été 2019, époque où le nouveau design BMW, avec ses traditionnels naseaux de plus en plus « décomplexés », commençait déjà à faire débat. La compacte s’en sort bien, car même si lesdits naseaux ont sérieusement grandi par rapport à la précédente génération, ils font partie d’un ensemble assez harmonieux. Quand on est en présence de la voiture, ce n’est pas la première chose qui saute aux yeux. La Série 1 a une belle allure générale, athlétique et valorisante, et la face arrière de la voiture est à notre avis la plus belle que le modèle ait jamais affichée. D’ailleurs nous trouvons que toute la voiture est la plus belle génération du modèle.

L’intérieur de la Série 1 est sobre, bien pensé, et d’une qualité absolument irréprochable, mais il manque un peu de caractère.

La vie à bord : l’avantage de la traction

Un intérieur BMW, c’est un intérieur BMW : c’est sobre, bien pensé, et c’est d’une qualité absolument irréprochable. Mais connaissant l’image sportive de la marque, certains pourraient être déçus que tout cela manque un peu d’atmosphère. Finalement, on n’a pas l’impression d’être dans le modèle d’un constructeur « de caractère ». En même temps, jouer la carte sportive de façon trop appuyée serait aussi trop promettre.

Côté équipement, le catalogue BMW comprend évidemment tout ce qu’on peut imaginer (et même des choses qu’on n’imagine pas), tant en matière de confort et de multimédia connecté, que d’aides à la conduite. Nous n’en dresserons pas la liste ici, mais nous rappellerons que chez BMW, tout ou presque est en option. Sur le marché de l’occasion, on trouvera donc beaucoup de Série 1 à l’équipement relativement basique, achetées neuves par des conducteurs qui ont pu s’offrir une « Béhemme », mais pas toutes ses options.

Enfin, voici l’avantage majeur du passage des roues arrière motrices, aux roues avant. Envoyer la puissance aux roues arrière demande des éléments mécaniques qui prennent évidemment de la place. Dans une grande berline, pas de souci. Dans une voiture compacte, ça se ressent vite. Dans la nouvelle Série 1, ces éléments mécaniques sont absents, et ça libère de l’espace pour les passagers et le coffre. Jamais les places arrière de la Série 1 n’ont été aussi accueillantes, tout en restant bien sûr de la catégorie compacte. Quant au coffre de 380 litres, ce n’est pas un record dans la catégorie, mais c’est là encore un progrès de quelques 20 litres par rapport à la génération précédente.

L’absence d’éléments mécaniques libère de l’espace pour les passagers et le coffre. Jamais les places arrière de la Série 1 n’ont été aussi accueillantes.

 

Le gimmick : personnalisation minimaliste

Comme tant de voitures de notre époque, la BMW Série 1 a troqué ses compteurs classiques pour un tableau de bord numérique. Mais alors que celui-ci offre une foule d’affichages et de styles différents chez les concurrents principaux (Mercedes Classe A et Audi A3), celui de la BMW reste assez limité. On peut afficher la carte de la navigation sur presque tout L’écran, mais c’est à peu près tout. Ca, et quelques petits changement selon le mode de conduite choisi. Peut mieux faire…

La BMW Série 1 a troqué ses compteurs classiques pour un tableau de bord numérique. Mais celui-ci reste assez limité. Peut mieux faire…

Les motorisations : de la plus humble à la plus sportive

On voit par le catalogue moteur de la Série 1 que BMW a compris ceci : pour nombre de clients, c’est le badge qui compte, plus que la sportivité que lui associe l’inconscient collectif. On trouve donc des versions 116i, équipée d’un moteur 3 cylindres 1.5 litres, revendiquant un petit 109 ch. Parfait si vous êtes de la catégorie de conducteurs ou conductrices que nous venons de décrire. Pour cette même catégorie, mais qui parcourt quotidiennement de longues distances, le diesel 116 ch de la 116d fera l’affaire.

Mais on peut avoir envie d’une BMW qui avance comme une BMW. Dans ce cas, mieux vaut chercher une 118i de 136 ch, une 120i de 170 ch, ou encore une diesel 118d 150 ch ou 120d 190 ch. Pas encore assez BMW ? Rassurez-vous, il y a ce qu’il faut avec les versions essence 128ti de 265 ch, et surtout avec la remarquable M135i de 306 ch. Là, il y a vraiment du sport ! Notez que cette dernière, ainsi que la plus puissante des diesels, sont livrées en série avec les quatre roues motrices.

Niveau comportement routier, la Série 1 offre une impressionnante tenue de route.

Le comportement routier : très bien, mais… 

Nous le disions en introduction, ce qui rendait la Série 1 si spéciale était qu’elle était poussée par ses roues arrière, et le comportement plus dynamique en virages que cela procurait. Cela dit, soyons réalistes : il fallait être un conducteur expérimenté et/ou conduire vraiment vite pour le remarquer. Avec les moteurs d’entrée de gamme, personne ne notera la moindre perte de personnalité. Une fois encore, les plus exigeants le remarquerons avec les plus gros moteurs, mais ils seront aussi très impressionnés par la tenue de route de la Série 1. Ça compense un peu. Quant à la version sportive M135i, elle reste très enthousiasmante, et ses quatre roues motrices réussissent à donner l’illusion que rien n’a changé. Mais l’illusion seulement, et pour être francs, la saveur n’est plus tout à fait la même. Cela étant dit, l’immense majorité de ceux qui opteront pour une Série 1 seront satisfaits, ne serait-ce que par l’excellente impression de qualité, et le confort un peu ferme.

Reezocar a adoré

  • L’habitabilité arrière

  • Les performances à la hauteur des moteurs de milieu de gamme

  • La qualité irréprochable

  • Le style athlétique…

Reezocar a moins aimé

  • La perte de saveur sportive

  • La politique d’options qui se ressent en occasion

Conclusion

Trois ans après cette « révolution philosophique », force est de constater que BMW a fait le bon choix. Le succès de la Série 1 ne s’est pas démenti, et c’est même l’un des modèles qui souffre le moins de la concurrence SUV. Pour votre plus grand bonheur, puisque cela donne une offre pléthorique en occasion.

 

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