Essai Volkswagen Golf : toujours le mètre-étalon de sa catégorie

Écrit par La rédaction le 28 décembre 2022

La Golf, c'est l'indéboulonnable référence parmi les familiales compactes. Elle maîtrise l'art du parfait compromis depuis toujours, au point d’être le mètre-étalon de sa catégorie.

Essai Volkswagen Golf : toujours le mètre-étalon de sa catégorie

La Golf est à ce point la référence de son segment que ce dernier a fini par être officieusement rebaptisé « la catégorie Golf ». C’est celle que toute compacte rivale cherche à battre sur son terrain, en modifiant les curseurs du dynamisme, du confort ou du style, que la Volkswagen met tous en plein centre.

Le concept : cocher toutes les cases

Chez VW, on a bien conscience que la Golf est en quelque sorte le « mètre-étalon » de la familiale compacte, et on en tire parti. Aujourd’hui comme hier, la Volkswagen Golf offre le compromis parfaitement centré entre confort, tenue de route, équipement technologique à la page, style au goût du jour et aspects pratiques. Mais aucun de ces aspects n’est plus favorisé que l’autre, tous les curseurs sont placés au milieu. Et c’est partant de cette base dans laquelle « tout est bien » que les concurrents cherchent à se positionner en faisant mieux. Mais jusqu’à présent, personne n’a réussi à faire « mieux en tout ».

Le design : identifiable au premier regard

Depuis des décennies, la Golf évolue avec son temps, mais tout en douceur, sans bousculer ses propres codes esthétiques. Nous ne dirons pas que la ressemblance est encore évidente si l’on place la toute première Golf à côté de la dernière en date, mais lorsque toutes les générations sont réunies, la lente métamorphose du modèle est évidente. Et c’est unique au monde, en tout cas dans cette catégorie. Comment qualifier le design de la Golf ? Nous dirons « lisible et rassurant ». En la voyant, on comprend qu’elle est pratique, pleine de bon sens, moderne, et qu’elle ne sera pas démodée dans 10 ans. Une recette qui marche, puisque la Golf n’a jamais quitté le Top 3 des ventes de sa catégorie.

Dans la Golf, on ne trouve aucun effet de style destiné à en mettre plein la vue, mais rien ne manque de ce que l’on juge aujourd’hui essentiel.

La vie à bord : royaume de la rationalité

Dans la Golf, on retrouve l’approche classique et épurée de la modernité, telle que l’exprime le design extérieur. Vous ne trouverez ici aucun effet de style destiné à en mettre plein la vue, mais il n’empêche que rien ne manque de ce que l’on juge aujourd’hui essentiel : le système multimédia connecté, le tableau de bord numérique, les boutons classiques remplacés par des surfaces tactiles, le tout baigné dans un éclairage d’ambiance qui, de nuit, place effectivement… l’ambiance. Pas de sex-appeal particulier dans cet habitacle, donc, mais l’essentiel est ailleurs. La vocation éternelle de la Golf, c’est d’être pratique. Et cela est synonyme de petits rangements en suffisance, de places arrière que pourront occuper deux à trois adultes avec assez d’espace aux genoux et au-dessus de la tête, et d’un bon vrai coffre. En clair, l’habitacle de l’Allemande est lumineux, aéré, il donne l’impression de s’adapter à ceux qu’il reçoit pour les servir au mieux. Comme un majordome aussi dévoué que discret.

La vocation éternelle de la Golf, c’est d’être pratique. Cela se traduit notamment par des places arrière spacieuses et un bon vrai coffre.

Le gimmick : modernité tactile

Comme ailleurs, il y a des modes dans l’automobile, en l’occurrence sur le plan de la technologie. La tendance dans laquelle s’inscrit l’Allemande est celle de la « dématérialisation » des boutons de commande. Non pas qu’elle les supprime pour tout faire passer par l’écran, heureusement. Mais là où l’on trouve d’ordinaire les boutons de climatisation, de volume audio, de commandes des phares, etc, elle opte pour des surfaces tactiles lisses. Ça épure l’esthétique et c’est effectivement moderne. Mais est-ce mieux à l’usage ? À vous de juger mais de notre côté, nous ne sommes pas fans…

Là où l’on trouve d’ordinaire les boutons de climatisation et de commandes des phares, la Golf opte pour des surfaces tactiles lisses qui épurent l’esthétique.

Les motorisations : rien ne manque

Pragmatique dans l’âme, la Golf tient à servir tous ses clients fidèles. Elle n’a donc pas encore renoncé à quoi que ce soit du côté des mécaniques. Et surtout, elle est prête à parcourir le pays dès la plus simple version. En effet, le moteur de base, un essence de 110 ch, est déjà aussi à l’aise sur les petits trajets occasionnelsque pour les transhumances estivales. Après, tout est question de désir de performances, puisque l’offre essence va jusqu’à 200 ch (et au-delà, voyez plus loin). On peut en dire autant pour les blocs Diesel, avec un choix dès 115 ch pour simplement rouler beaucoup pour pas trop cher (c’est la version de notre essai), et jusqu’à 200 ch si on roule beaucoup et parfois très sportivement.

Ceux qui désirent faire un premier pas dans l’électrification ne seront pas déçus. La version hybride rechargeable GTE autorise une honnête autonomie électrique et, avec ses 245 ch, de belles séances de plaisir. Enfin, la Golf, qui a donné naissance à l’appellation GTI, est aussi associée à la sportivité. VW a de quoi satisfaire les plus exigeants, avec l’actuelle Golf GTI forte de 245 ch, la version Clubsport de 300 ch, et la démentielle Golf R, forte de 320 ch. Impossible de ne pas trouver son bonheur.

Le comportement routier : le choix de ne pas choisir

Si l’on met de côté les sportives GTI et R citées plus haut, la VW Golf n’a jamais cherché à provoquer des avalanches de sensations. Du moins pas de sensations passionnelles. Car après tout, la sensation de conduire une voiture qui prend soin de vous, c’est aussi une sensation. Voilà précisément ce que procure la Golf. Elle est rassurante, ne fait pas mine de vous demander plus d’attention que nécessaire. On la conduit sans y penser, avec la certitude qu’elle fera tout ce qu’on lui demande, ni plus, ni moins. Ça peut sembler triste ainsi décrit, mais c’est en fait exactement ce que recherchent des milliers de personnes. Et la position dominante de la Golf depuis des lustres le prouve.

Avec le moteur Diesel TDI 115 ch, on a l’impression d’avoir en main « l’essence » même de la Golf. C’est un moteur qui roulera partout, longtemps, et sans piocher outrageusement dans votre portefeuille. VW annonce officiellement 4,2 l/100 km, et la vraie vie n’en est pas très loin, surtout si on maîtrise l’art de la conduite anticipative. Et si la puissance est relativement modeste, c’est tout de même un « gros » moteur de 2.0 litres qu’on a sous le capot, ce qui est synonyme de reprises plus qu’honorables, et de longévité. On peut avoir envie de plus, mais on aura rarement besoin de plus.

Au volant de la Golf, vous aurez la sensation de conduire une voiture rassurante et qui prend soin de vous.

Reezocar a adoré

  • L'art inimitable du compromis
  • L’image de référence éternelle
  • Le moteur 2.0 TDI, un classique en soi

Reezocar a moins aimé

  • La conduite un peu ordinaire
  • Les sièges assez fermes
  • Trop conservatrice ?

Conclusion

Si la Golf est pour ainsi dire parfaite en tout, c’est parce qu’elle ne cherche à vraiment exceller en rien. Elle n’est pas la plus sportive, pas la plus confortable, pas la plus sexy. Pourtant, c’est elle qui domine le marché depuis bientôt 50 ans.

 

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