Volkswagen T-Cross 2024 : essai du nouveau SUV urbain

Écrit par La rédaction le 13 avril 2024
Volkswagen T-Cross 2024 : essai du nouveau SUV urbain

Nouveau Volkswagen T-Cross : présentation du SUV urbain restylé

Commercialisée depuis février dernier, la version restylée du Volkswagen T-Cross est face à un défi de taille : relancer ses ventes. Pour cela, le SUV urbain modernise son style et se dote de nouveaux équipements. Malheureusement, il fait toujours l’impasse sur l’hybride. Présentation.

 

Un restylage pour relancer les ventes

Lancé en 2018, le Volkswagen T-Cross est le tout premier SUV urbain du constructeur allemand. Plutôt sobre en matière de style et de motorisations, le véhicule se distinguait alors déjà par sa belle habitabilité et son intérieur bien aménagé. Relativement populaire à son lancement, l’Allemand a rapidement accusé le coup en raison d’une concurrence féroce. Pour preuve, le T-Cross ne s’est vendu qu’à 10 763 exemplaires en France en 2023. Beaucoup moins que les rois de la catégorie, à savoir le Peugeot 2008 (49 344 immatriculations neuves), le Renault Captur (47 569), la Toyota Yaris Cross (31 073) ou même la Citroën C3 Aircross (20 465) (1).

Pour y remédier, le constructeur a annoncé le restylage du T-Cross en juillet 2023, pour une commercialisation en février 2024. Bien qu’elle ne soit pas drastique, cette cure de jouvence a le mérite de moderniser le style du SUV urbain. En plus de gagner 27 mm de longueur, le nouveau Volkswagen T-Cross se dote de feux et de pare-chocs redessinés. Toujours à l’extérieur, il propose trois nouveaux coloris et affiche une nouvelle signature lumineuse arrière. On note enfin sa plus grande prise d’air inférieure, ainsi que son sabot de protection de couleur argent. Rien de bien révolutionnaire donc.

 

Une subtile remise au goût du jour esthétique

À l’intérieur, le Volkswagen T-Cross conserve ce qui a fait son succès par le passé : un habitacle généreux et un important volume de coffre modulable (entre 385 et 455 litres). Une fois derrière le volant, on remarque l’écran central désormais installé en hauteur, ainsi qu’une planche de bord remise au goût du jour et plus agréable au toucher. De série, le SUV urbain se dote d’un combiné d’instrumentation numérique de 8 pouces, plutôt pratique à utiliser au quotidien. On apprécie également la position de conduite légèrement réhaussée et les nouvelles bouches d’aération, plus esthétiques que par le passé.

Globalement, la présentation intérieure du Volkswagen T-Cross gagne en qualité, notamment grâce à des matériaux plus haut de gamme. À l’arrière, le confort est au rendez-vous grâce à un bel espace aux jambes pour son gabarit, à l’exception de la place du milieu qui doit composer avec un imposant tunnel de servitude. Comme dans sa précédente version, le SUV urbain est toujours aussi astucieux grâce à ses très nombreux rangements.

 

Toujours pas de motorisation « électrifiée »

Malgré l’interdiction de produire des véhicules thermiques d’ici 2035, le Volkswagen T-Cross de 2024 propose toujours uniquement des motorisations essence. Il reprend son bloc à 3 cylindres 1.0 TSI de 95 ou 115 chevaux, mais compte désormais une nouvelle motorisation : un 4 cylindres en ligne de 150 chevaux. Plus nerveuse que les autres blocs, celle-ci affiche une vitesse de pointe de 216 km/h et réalise le 0 à 100 km/h en 8,5 secondes. À défaut d’une déclinaison 100 % électrique, le SUV urbain aurait malgré tout gagner à se doter d’au moins une version hybride pour répondre aux nouvelles attentes des automobilistes. Le succès du Renault Captur et de la Toyota Yaris Cross par exemple ne semble d’ailleurs pas étranger à la présence d’une version « électrifiée » dans leur catalogue.

En l’absence de modification majeure, le Volkswagen T-Cross restylé offre des sensations de conduite relativement similaires à sa précédente version. Moins agile et dynamique que la concurrence, il n’en reste pas moins agréable à manœuvrer au quotidien, notamment grâce à son bon amortissement et à son insonorisation efficace. Les nouvelles technologies d’assistance à la conduite, ainsi que les alarmes sonores se montrent également utiles lors des trajets et peuvent facilement être déconnectées si besoin. De série, l’Allemand dispose par exemple de l’aide au stationnement avant et arrière, d’un mode de conduite semi-autonome, du régulateur de vitesse adaptif ou encore de l’avertisseur de collision.

 

Un tarif encore élevé par rapport à la concurrence

Dans sa finition de base, baptisée Life, le nouveau Volkswagen T-Cross est proposé à partir de 25 790 €. Ce tarif est équivalent à celui du Renault Captur, bien que ce dernier se montre de meilleure qualité, et légèrement plus élevé que la Citroën C3 Aircross. La star du segment, à savoir le Peugeot 2008, est pour sa part un peu plus onéreux (à partir de 26 500 €). Au lancement, il est préférable d’opter pour la série limitée VW Edition. Affichée au même prix que la finition Life, elle dispose d’équipements supplémentaires, dont la caméra de recul et l’accès et le démarrage sans clé.

Pour monter en gamme, vous pouvez opter pour la finition Life Plus à partir de 26 950 €. Par rapport à la série Life, elle compte en plus la climatisation automatique bizone, la navigation GPS ou encore la caméra de recul. Proposée à partir de 32 100 €, la série Style se dote en supplément du Digital Cockpit Pro de 10,25 pouces, d’un chargeur de Smartphone par induction et des phares automatiques Matrix. C’est la finition R-Line, à partir de 32 410 €, qui se veut la plus compète, notamment grâce à une sellerie spécifique. Pour un prix inférieur, on aura toutefois tendance à lui préférer la version hybride de la Peugeot 2008 ou du Renault Captur.

 

(1) Source : Le marché automobile français : décembre 2023 – PFA – 2024

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