Crêpage de chignon entre micro citadines

C’est la bousculade au royaume des micro-citadines. Coup sur coup, Ford annonce l’arrivée de sa Ka+ et Renault joue la surenchère avec une version un tout petit peu musclée de sa Twingo. Pour cette dernière, rien de bien révolutionnaire. Sa cousine Smart nous avait déjà fait le coup il y a deux mois avec une version Brabus de 110ch, toujours su la base du petit 3 cylindres qui équipe les autres modèles des sœurs jumelles. Évidemment, les suspensions de la Twingo GT, de 110 ch elle aussi, sont quelque peu remaniées et la direction est raffermie. Mais hormis ces aménagements, il ne faut pas s’attendre à une version vraiment musclée pour cette GT qui va débouler à l’automne. Pourtant, l’architecture particulière de la petite Renault, en propulsion et moteur arrière permettrait de grands moments avec un bloc plus pétulant et une version Renault Sport dont on rêve tant. Mais le châssis devrait du coup être fondamentalement revue, et sa facture fondamentalement accrue.

Micro citadine Ford Ka+ : une vraie auto

La Ford Ka+ démarre à 9 990 euros avec un moteur de 1.2L de 70 ou 85ch au choix.

Chez Ford, pas d’aménagement de l’existant, mais une vraie nouvelle auto avec cette Ka+. Elle aussi déboulera à la rentrée sur le marché ultra encombré de ce segment des toutes petites autos ou se bousculent déjà les Peugeot 108, Citroen C1, Toyota Aygo, Hyundai I10, Suzuki Celerio, Opel Karl et, bien sûr, la Twingo qui domine le marché. Ces mini-voitures, toute le monde en propose et la clientèle est plutôt nombreuse. Seulement voilà, les prix sont cassés, et se situant aux alentours de 10 000 euros, l’affaire est difficile à rentabiliser et les marges sont riquiquis. Ford annonce déjà le tarif de la sienne, la Ka+, qui démarre à 9 990 euros avec un moteur de 1.2L de 70 ou 85ch au choix. Un bloc ultra connu puisqu’il est dérivé de celui de la Fiesta. Tout comme le châssis. Une manière de limiter le coût pour un modèle qui va devoir ferrailler avec une pléthore de concurrents.