Nouveau Volkswagen Amarok : le pick-up premium

Volkswagen a eu une idée : créer une déclinaison haut de gamme du pick-up. Une bonne idée puisque ces gros engins n’ont pas vraiment leur place en dehors des chantiers ou des chemins escarpés mais ont l’avantage de se vendre contre vents et marées. Alors avec son Amarok, Volkswagen s’est essayé au premium.

Amarok : exempté de malus comme tous les pick-up

C’est que, considérés comme véhicules professionnels (même quand ils sont achetés par des mères de famille pour promener les bambins), ils échappent à la taxe écolo. Résultat : les adeptes du off-road dominical se précipitent et rien que l’an passé, il s’en est immatriculé 12 000, alors que les 4×4 purs et durs fermés, soumis à la dîme, sont en pleine déconfiture. Compte tenu du succès, Volkswagen a décidé que son nouvel Amarok serait le premium de la bande. Et pour accéder à ce haut rang, mieux vaut un moteur qui le soit tout autant. Le pick-up VW ne sera donc plus disponible qu’en version V6. Alors que la mode est au downsizing et que le nombre de cylindres se réduit pour que les émissions de C02 en fassent autant, l’Allemand fait le contraire, puisque de toute façon, son engin n’est pas pénalisé. C’est donc un bloc diesel en V d’origine Audi qui se niche sous le très large et très haut capot de l’Amarok. Il est disponible en trois versions de 163, 204 et 224 ch, et s’accompagne d’un restylage important du baroudeur. La calandre reprend les codes horizontaux désormais en vogue sur toutes les autos de la marque et l’intérieur est remanié pour offrir un système multimédia enfin à la hauteur de ses ambitions haut de gamme. En revanche, le châssis reste inchangé et les ressorts à lames sont toujours d’actualité comme elles l’étaient sur les chariots des pionniers du Far West il y a 150 ans.

L’Amarok en version Aventura

C’est bien pratique pour crapahuter, mais c’est beaucoup moins évident pour circuler sur la route. Surtout quand la cavalerie de chevaux déboule sur le train arrière et que l’on tente d’approcher les 193km/h de pointe (sur une autoroute allemande, bien entendu). Alors on anticipe, et on veille à la direction ultra démultipliée de l’engin de 5,25m. Reste que ces mini inconvénients ne toucheront pas le cœur des fans de ce type d’autos, émoustillés par leur look. A ce titre, et pour les plus extravertis, l’Amarok déboule dans une version Aventura à l’accessoirisation maximum. De la peinture kaki mate à la rampe de feux sur le toit, elle a tout pour impressionner le quidam et c’est bien là son but. Reste à connaître les tarifs qui ne seront dévoilés qu’à l’automne au moment de la commercialisation de la bête.

D’ici là, on peut faire ses petits calculs, sachant que l’Amarok de base est vendu 26 000 euros, hors TVA, en Allemagne. La version Aventura quant à elle, ne devrait pas se négocier sous la barre de 50 000 euros.

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