Quels sont les moteurs essence à éviter ?

Écrit par La rédaction le 16 avril 2024
Quels sont les moteurs essence à éviter ?

Les moteurs essence les moins fiables

Malgré un recul indéniable, les voitures essence représentent toujours la majorité des ventes auto, a fortiori en occasion. Pourtant, certains moteurs essence pèchent par leur manque de fiabilité. Retrouvez une liste non exhaustive des principales motorisations à écarter pour éviter les problèmes.

 

Le 1.4 VTi : chez Stellantis et Mini

La fiabilité des modèles auto, c’est un critère essentiel au moment d’acheter une voiture. Un critère que le moteur 1.4 VTi de 95 chevaux ne remplit pas en raison de nombreux défauts : une pompe à eau sujette aux fuites, un thermostat restant bloqué ou encore un vase d’expansion fragile. Conséquence ? Ce bloc présente des problèmes de refroidissement et de lubrification, entraînant régulièrement des surchauffes pouvant détériorer la culasse.

On retrouve ce moteur chez plusieurs modèles Stellantis et Mini : Mini One, Peugeot 207 ou encore Citroën C3 Picasso.

 

Le 1.6 VTi : chez Stellantis et Mini

Le moteur essence 1.6 VTi de 95, 115 et 120 chevaux affiche la même conception que le 1.4 VTi. Sans grande surprise, il souffre donc des mêmes dysfonctionnements : surchauffe moteur, avarie de la pompe à eau, fuites du vase d’expansion ou encore fuites d’huile. Il est donc déconseillé en occasion.

Ce moteur était disponible chez Stellantis et Mini : Peugeot 308, Citroën C4, Citroën DS4 ou encore Mini Cooper.

 

Le 1.6 THP : chez Stellantis et Volkswagen

Bien qu’il ait succédé au 1.6 VTi, le moteur essence 1.6 THP manque cruellement de fiabilité. Faiblesse de la chaîne de distribution, surconsommation d’huile, fragilité de la pompe à eau, fuites au niveau des vases d’expansion… les défauts sont très nombreux sur ce bloc, et ce, pour presque toutes ses déclinaisons : il développe entre 125 et 270 chevaux.

Ce moteur équipe certains modèles des groupes Stellantis et Volkswagen : Peugeot 207, Citroën C4, Mini One ou encore Mini Cooper.

 

Le 1.0 VTi ou 1.0 VVT-i : chez Stellantis et Toyota

Baptisé 1.0 VTi chez Stellantis et VVT-i chez Toyota, ce moteur essence n’est pas exempt de tout reproche, tout particulièrement dans ses déclinaisons de 68 et 69 chevaux. Il est réputé pour sa surconsommation d’huile et sa pompe à eau fragile. Heureusement, la version de 92 chevaux semble avoir corrigé ces lacunes récurrentes.

Ce moteur était proposé sur plusieurs modèles Stellantis et Toyota : Peugeot 208, Citroën C3 ou encore Toyota Aygo.

 

Le 1.2 TCE : chez Renault, Dacia, Nissan et Mercedes

À l’exception de sa version de 100 chevaux, le moteur 1.2 TCE connaît un problème principal : une surconsommation d’huile qui peut entraîner une casse moteur si le niveau n’est pas rééquilibré régulièrement. On prête aussi à ce modèle des difficultés du côté de la distribution, tout particulièrement dans sa déclinaison de 115 chevaux.

Ce moteur est présent chez Renault, Nissan, Dacia et Mercedes : Renault Mégane, Renault Kangoo, Nissan Juke ou encore Mercedes Citan.

 

Le 1.2 TSI : chez Volkswagen

Développé par Volkswagen, le moteur 1.2 TSI a connu d’importants dysfonctionnements sur sa chaîne de distribution : le tendeur est susceptible de se détendre et d’entraîner la casse de la chaîne. De manière plus anecdotique, ce bloc est aussi réputé pour sa surconsommation d’huile et ses problèmes de turbo. C’est tout particulièrement vrai pour ses déclinaisons de 85 et 105 chevaux.

On le retrouve sur les modèles du groupe Volkswagen : Volkswagen Golf, Seat Ibiza, Skoda Fabia ou encore Audi A1.

 

Le 1.4 TSI : chez Volkswagen

Le moteur essence 1.4 TSI souffre des mêmes problèmes que son petit frère le 1.2 TSI : des dysfonctionnements au niveau du tendeur de la chaîne de distribution, ainsi qu’une usure prématurée de la pompe à eau. Cela vaut tout particulièrement pour les versions de 122, 140 et 160 chevaux. Heureusement, ces défauts semblent avoir été corrigés à partir de 2012.

Ce moteur équipe certains modèles du groupe Volkswagen : Volkswagen Golf, Volkswagen Polo ou encore Audi A3.

 

Le 2.0 TSI : chez Volkswagen

Comme le 1.2 TSI et le 1.4 TSI, le 2.0 TSI a connu des dysfonctionnements au niveau du tendeur, mais jusqu’en 2009 pour sa part. Celui-ci avait tendance à se relâcher, pouvant entraîner une casse de la chaîne de distribution. Ce défaut n’a toutefois pas été constaté sur les versions les plus récentes du bloc.

Ce moteur est disponible sur plusieurs modèles Volkswagen : Volkswagen Golf, Volkswagen Passat ou encore Volkswagen Tiguan.

 

Le 1.0 Ecoboost : chez Ford

Les versions 100 et 125 chevaux du 1.0 Ecoboost sont connus pour leurs nombreux désagréments. En raison d’une fuite au niveau d’une durite, ce bloc est susceptible de surchauffer, entraînant sa casse. Un rappel a toutefois eu lieu en 2013 pour corriger ce dysfonctionnement.

Ce moteur est uniquement proposé chez Ford : Ford Focus, Ford Fiesta ou encore Ford Mondeo.

 

Le 1.4 MPI : chez Dacia

Contrairement aux autres modèles, le 1.4 MPI est un moteur à bicarburation : il associe essence et GPL. Commercialisé à partir de 2010, il a été confronté à un problème majeur : une usure prématurée de son réservoir gaz en raison d’une corrosion externe. Le plus souvent, celle-ci était détectée lors d’une contre-visite, imposant le remplacement de la pièce.

Ce moteur GPL est uniquement disponible sur la Dacia Sandero.

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