Des batteries conçues avec des carapaces de crabes, c’est possible !

Écrit par Thibaut Simon le 16 septembre 2022

Des scientifiques américains ont réalisé un projet fou. Celui d’extraire un composant situé dans la carapace des crustacés pour remplacer le lithium des batteries. Cette avancée pourrait révolutionner l’automobile et l’industrie électronique !

Des batteries conçues avec des carapaces de crabes, c’est possible !

Une idée originale présentée par des chercheurs américains a récemment vu le jour. Il s’agit d’un prototype d’une batterie conçue avec des éléments biodégradables de crustacés. Les essais se sont révélés concluants. Faudrait-il donc miser sur le crabe pour l’énergie verte de demain ?

De nouvelles batteries

Il existe à l’heure actuelle deux générations de batteries utilisées dans notre quotidien. Du téléphone, aux appareils électroménagers en passant par les voitures électriques, la batterie en acide-plomb et celle en lithium-ion, sont présentes un peu partout. Mais dans une université américaine du Maryland, un groupe de chercheurs a trouvé une solution alternative à ces modèles. Un composant naturel que l’on trouve dans les carapaces de crabes. Comme le homard ou les crevettes, ces espèces marines possèdent des cellules riches en chitine. Un composé, qui en le transformant, peut devenir une source d’énergie.

Batteries aux composants biodégradables

Pour obtenir un composant capable de stocker de l’énergie, les chercheurs ont gélifié le chitosan en électrolyte, un minéral pouvant transporter une charge électrique. La capacité énergétique de ces prototypes de batteries en crabe serait de 99,7 % après 1 000 cycles de batterie. Entièrement biodégradable, cette batterie pourrait se décomposer en cinq mois.

Avantage non négligeable

Vous deviendrez demain peut-être les futurs porteurs d’électricité… rien qu’en mangeant de succulents fruits de mer. Car oui, le chitosan est en abondance dans l’exosquelette des crustacés. À l’avenir, ce projet pourrait conduire à développer un stockage d’énergie de sources éoliennes et solaires. Cette alternative n’est que le début de cette chasse à l’énergie verte de masse.

À lire aussi :

Partager cet article