F1 2016 : petit bachotage indispensable
Lundi matin, au bureau, ce ne sera pas bien difficile de reconnaître le collègue fan de F1. C’est simple, c’est celui qui se traînera difficilement jusqu’à la machine à café avec des valises sous les yeux. Tout ça parce qu’il viendra de s’offrir un week-end eà base de Formule 1 : il n’aura raté aucune bribe de ce premier grand prix de la saison, celui de Melbourne, en Australie. A noter le gros décalage horaire. Du coup, la fin de semaine du fou de F1 aura démarré sur le coup de 3h50 samedi matin pour les plus raisonnables. Les autres, encore plus dingues auront assisté, devant Canal+, aux essais libres de ce vendredi matin, sur le coup de 2h25. La course, la vraie, démarre beaucoup plus tard, puisque dimanche matin, c’est grasse mat : les bolides ne s’élancent qu’à 6h, toujours sur la chaîne cryptée. Évidemment, ces collègues harassés connaîtront la grille par cœur, et le nouveau règlement itou. Mais pour tenter de les réveiller, ou simplement de leur parler, voici quelques conseils avisés. Et quelques points clés de tout ce qui a changé.
Réglement
Si le collègue est sourd ce lundi, c’est normal. Le nouveau règlement prévoit un doublement des sorties d’échappement. Résultat : une augmentation des décibels de 25%. Les organisateurs ont souhaité ainsi répondre aux critiques. Car on reprochait aux bolides de ne pas faire assez de bruit. Ce monde est curieux tout de même. Le dessin des voitures a lui aussi évolué. Pour mieux protéger la tête des pilotes, et pour éviter de répéter le malheureux accident qui a tué Jules Bianchi, les cloisons latérales sont remontées de chaque coté. L’an prochain, elles seront presque fermées. Avant de ressembler à des LMP1 du Mans ?
Les teams
L’événement de ce printemps, c’est le retour en F1 de Renault. Faut pas s’emballer pour autant : l’ex champion du monde se la joue modeste pour son come-back. Il vient de racheter l’écurie Lotus, avec ses dettes et son matériel obsolète. Les pilotes engagés (Kevin Magnussen et Jolyon Palmer) et les voitures préparées à la hâte ne devraient pas permettre à Renault de secouer le champagne sur le podium de sitôt. A propos de podium, même le boss Carelos Ghosn est prudent, n’exigeant qu’une place dans le trio de tête d’ici trois ans.
Réveil indispensable
Vous voilà à peu près paré pour affronter les discussions de machine à café. Mais il manque tout de même un élément important pour bien maitriser le débat : le déroulé de la course. Pour avoir un avis pertinent, il ne reste donc qu’une seule solution : faire sonner son réveil avant 6h ce dimanche matin.
