Essai BMW Série 3 : la référence des berlines compactes premium

Écrit par Nicolas Morlet le 8 novembre 2022

La BMW Série 3, c’est la berline compacte par excellence, presque par défaut, à l’échelon européen et mondial. D’ailleurs, alors que les carrosseries traditionnelles perdent de leur influence, l’Allemande reste une valeur sûre du marché.

Essai BMW Série 3 : la référence des berlines compactes premium

 

L’actuelle génération de BMW Série 3 a été lancée en 2019, et restylée en 2022. Elle conserve les proportions classiques des berlines du constructeur bavarois. Autrement dit : un capot relativement long et un habitacle rejeté vers l’arrière. En tous cas pour la berline. Puisque cette Série 3 est également déclinée en break. Et pour la première fois, cette carrosserie break a également droit à sa variante sportive M3.

Le concept : le classicisme

La BMW Série 3, c’est l’archétype de la berline familiale compacte. En tous cas, elle l’était avant que les SUV ne conquièrent le cœur des familles. Désormais, elle séduit surtout les acheteurs relativement jeunes et les cadres qui continuent de la plébisciter comme véhicule de fonction. Le prestige du blason bavarois et la réputation supposée de la qualité allemande qu’elle dégage font toujours mouche !

Mais n’oublions pas que la Série 3 séduit toujours, aussi, grâce à ses nombreuses déclinaisons. À commencer par le break qui marie comme peu de ses concurrents le style et la fonction. Et bien sûr, la version sportive M ajoute un tempérament de feu aux attributs pratiques de la berline… mais aussi du break, pour la toute première fois !

Le design : dans la lignée

Que ce soit lors de son lancement en 2019 ou pour son facelift cette année, la Série 3 fait dans le classique. Elle conserve les proportions traditionnelles des berlines BMW, avec un capot relativement long et un habitacle rejeté vers l’arrière. Et contrairement aux SUV ou à son dérivé coupé la Série 4, la berline et le break conservent une calandre avec des grilles de taille « normale », et pas les naseaux béants verticaux dont l’aspect esthétique continue de diviser. La Série 3 doit incarner la stature et la discrétion. Elle laisse les frivolités esthétiques aux autres modèles de la gamme. Ce n’est pas pour autant qu’elle ne fait pas montre d’une forte personnalité, notamment grâce à ses feux LED à la signature lumineuse reconnaissable. Et pour ceux qui veulent un peu plus de sportivité, le pack M permettra d’arborer un look plus musclé sans pour autant opter pour la tapageuse M3.

La BMW Série 3 conserve un tableau de bord presque « à l’ancienne » comparé aux écrans XXL qu’embarquent désormais les modèles BMW.

Vie à bord : là encore, du classique

La BMW Série 3 conserve un tableau de bord presque « à l’ancienne » comparé aux écrans XXL qu’embarquent désormais les modèles BMW. En tous cas, jusqu’à son facelift de 2022, où elle a cédé aux chants des sirènes desdits écrans, renonçant à la plupart des commandes physiques que l’on retrouvait jusqu’alors et qui se montraient bien plus pratiques qu’un écran tactile en conduisant. Cela dit, on retrouve sur toutes les versions la molette iDrive sur la console qui permet de piloter tout le multimédia de manière très intuitive sitôt le temps d’acclimatation passé.

L’habitabilité est généreuse pour quatre adultes, la place centrale arrière servant surtout de siège d’appoint.

 

L’habitabilité est généreuse pour quatre adultes, la place centrale arrière servant surtout de siège d’appoint. Le coffre est correct pour le segment mais sa contenance se réduit considérablement si on opte pour une version hybride rechargeable.

Le coffre est correct mais sa contenance se réduit considérablement si on opte pour une version hybride rechargeable.

Le gimmick : les commandes gestuelles

Outre l’écran et la molette iDrive, il sera également possible de piloter le multimédia via des commandes gestuelles. Quelques gestes prédéfinis au centre de l’habitacle permettront de piloter certaines fonctions : un mouvement de la main vers la gauche ou la droite pour changer de piste audio, « dessiner » un cercle du bout des doigts pour ajuster le volume, etc. Un « gadget » plus ludique qu’indispensable, mais qui fonctionne plutôt bien.

Les motorisations : diverses et variées

Le succès de la BMW Série 3 tient également à son éventail de motorisations ultra-large. Il y en a réellement pour tous les goûts : essence, Diesel, hybridation légère et, surtout, hybride rechargeable.

En essence, la gamme démarre avec les 318i (156 ch), 320i (184 ch) et 330i (258 ch) équipées de moteurs quatre cylindres, également proposés avec la transmission intégrale (4×4) xDrive pour les trois dernières. Avec la M340i, livrée d’office en xDrive, on passe sur un 6 cylindres de 374 chevaux. Et au sommet de la gamme trône la bestiale M3 avec son « 6-en-ligne » turbo de… 510 ch !

En Diesel, on trouve la 318d (150 ch) et la 320d (190 ch), elle aussi en xDrive à la demande. S’ajoutent les six-cylindres de la 330d (284 ch), xDrive ou non, et de la M340d (xDrive de série) de 340 chevaux.

Tous les blocs Diesel, ainsi que la M340i, sont dotés de la technologie Mild Hybrid 48V. Comprenez qu’il s’agit d’une hybridation légère dotée d’un starter alimenté en 48V. Celui-ci apporte un peu d’énergie supplémentaire dans les phases de roulage à faible vitesse pour aider à réduire la consommation.

Très importants désormais, les moteurs hybrides rechargeables sont également présents sous le capot de la BMW Série 3. Deux offres sont au catalogue : 320e associant un quatre-cylindres de 163 ch à un moteur électrique de 113 ch pour une puissance combinée de 204 ch. Et 330e dont la principale différence est un moteur thermique plus puissant, de 184 ch, pour procurer 292 ch combinés. Dans les deux cas, la batterie d’une capacité de 12 kWh permet une autonomie exclusivement électrique de 52 à 60 km selon les conditions et la conduite adoptée. Et surtout, les performances sont de premier ordre. La 330e accélère de 0 à 100 km/h en 5,8 secondes ! Elle affiche une vitesse de pointe de 240 km/h. Le tout, avec une consommation homologuée dérisoire : 1,3 à 1,8l/100 km, soit 30 à 41 gr CO2/km.

Le comportement routier : le parfait compromis

Sur la route, toutes les versions affichent un tempérament typiquement BMW. Le constructeur bavarois a le chic de trouver un compromis proche de la perfection entre confort pour les longs trajets et dynamisme sur les routes plus sinueuses. Cette Série 3 se montre réactive grâce à une direction assez tranchante. Et son réglage de suspensions permet de compenser admirablement la prise de roulis sans pénaliser le confort d’amortissement. La bavaroise est sans conteste l’une des plus agréables à conduire de sa catégorie.

La 330e hybride apporte encore plus d’agrément à cette conduite, notamment parce qu’on dispose d’un couple immédiat grâce au moteur électrique, ce qui intensifie les réactions à la pédale d’accélérateur. Mais également parce que, lorsqu’on le souhaite, on pourra basculer en mode électrique et profiter d’un silence de fonctionnement total à bord, ajoutant encore un peu de douceur à la conduite.

Sur la route, toutes les versions affichent un tempérament typiquement BMW : un compromis proche de la perfection entre confort et dynamisme.

Reezocar a adoré

  • Les nombreuses offres de motorisations
  • Le comportement routier
  • Le classicisme de ses traits, selon la configuration que l’on aura adopté

Reezocar a moins aimé

  • Les tarifs élevés en neuf
  • Les options nombreuses, qui peuvent réellement transfigurer la voiture selon qu’elles seront présentes ou pas
  • La contenance du coffre sérieusement réduite sur les hybrides rechargeables

Conclusion

La BMW Série 3 est sans aucun doute une valeur sûre du segment des berlines et des breaks familiaux. Il faut dire que l’Allemande en offre pour tous les goûts, et que chacun pourra trouver chaussure à son pied tant son offre est large. Sans oublier qu’elle est l’une des plus amusantes à conduire de son segment. Et ça, quand on recherche du plaisir de conduire, ça compte.

 

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