Essai nouvelle Dacia Sandero : décomplexée et généreuse

Écrit par La rédaction le 24 mars 2022

Cheval de bataille de la marque partout en Europe, la Dacia Sandero est entrée dans sa seconde génération début 2021. Les tarifs sont toujours imbattables alors que le bond qualitatif est énorme ! 

Essai nouvelle Dacia Sandero : décomplexée et généreuse

 

Ça fait bientôt 20 ans que Dacia convainc un public de plus en plus large avec des voitures à prix plancher, reprenant des bases techniques Renault éprouvées. Succès aidant, la marque roumaine peut se permettre de relever ses propres standards, comme le prouve la nouvelle Sandero. Peu à peu, on s’éloigne du minimalisme qualitatif et technologique…

Le concept : compacte et généreuse

Bien qu’elle soit l’une des plus courtes, avec 4,10 mètres de long, la Dacia Sandero se classe bien dans la catégorie « familiale compacte ». Ce n’est d’ailleurs pas tant à ses dimensions extérieures qu’elle le doit, mais à un agencement bien pensé, qui lui procure de belles cotes d’habitabilité. Mais l’idée majeure derrière toute Dacia, c’est bien sûr un prix aussi serré que possible. En cela, la tradition est respectée. Le prix de base d’un modèle neuf est inférieur à 11 000 €. Sachez quand même que l’immense majorité des Sandero sur le marché sont des « cœur de gamme ». Comprenez des voitures mieux équipées, mieux motorisées, et le plus souvent dans la version « Stepway », au look tendance SUV très séduisant.

L’immense majorité des Sandero sur le marché ne sont pas des versions d’entrée de gamme.

Le design : belle allure

Le Duster l’avait déjà prouvé : Dacia est capable de proposer des voitures au design moins basique que celui de la première Logan. La nouvelle Sandero enfonce le clou. Dans l’ensemble, ses proportions sont harmonieuses, offrant un parfait rapport encombrement/habitabilité. Et c’est dans le détail que la voiture séduit. Ses phares à signature lumineuse LED lui donnent un visage plein de confiance en soi. La partie arrière est aussi très soignée. Dans la version Stepway, avec ses élargisseurs d’ailes, son pare-chocs plus expressif et ses galeries de toit, la voiture a carrément une allure qui ne fait pas penser une seule seconde au « low cost ».

La version « Stepway » de la Sandero adopte un look SUV tendance.

La vie à bord : l’essentiel sans le superflu

Nous le disions plus haut, la qualité de base de l’habitacle de la Dacia Sandero est d’être spacieux. Les places arrière accueilleront aisément trois vrais adultes sans impression de claustrophobie. Quant au coffre, si ses 328 litres (volume maxi : 1.108 litres) sont un peu justes pour les grandes vacances en famille, il est parfaitement suffisant pour la vie quotidienne.

Les places arrière accueillent aisément trois adultes.
Le coffre est un peu juste pour les grandes vacances en famille.

Mais là où la nouvelle Sandero crée vraiment la surprise, c’est en matière de présentation intérieure. D’abord, sans créer l’extase esthétique, le design n’a plus rien du simplisme des premières Dacia connues en Europe. Ensuite, la qualité des plastiques progresse, même si c’est toujours là qu’on trouve la justification du prix de la voiture. Pas de secrets : de jolis plastiques flatteurs, ça coûte (très) cher. Mais Dacia a la parade. Dans les voitures à finition supérieure, la planche de bord et les accoudoirs de portières sont garnis d’un tissu aussi agréable à l’œil qu’au toucher. Le tissu, une tendance qu’on retrouve même chez certains constructeurs haut de gamme. Ça change complètement l’ambiance à bord, et on a de moins en moins l’impression d’une voiture « bon marché ».

Encore moins si on choisit une Sandero équipée de l’écran central, tactile et couleur bien sûr, de 8 pouces. Là, à nouveau, le constructeur a trouvé comment réduire la facture. On peut bien sûr opter pour un système complet, avec notamment le GPS et le récepteur radio DAB+. Mais on peut aussi se contenter de l’écran, sans les fonctions qui feraient double emploi avec celles que nous avons tous… sur nos smartphones. Il suffit de connecter celui-ci à la prise USB, et grâce à Android Auto ou Apple CarPlay, toutes les fonctions du téléphone sont accessibles via l’écran de la voiture. Bien vu !

Au fil des générations de Sandero, la qualité des plastiques progresse.

Les motorisations : vocation éco

Trois motorisations sont disponibles pour la Sandero. En entrée de gamme, un moteur 1.0 litre essence de 65 chevaux (ch) qui, comme la finition strictement de base, n’est qu’exceptionnellement commandé. Vient ensuite le moteur 1.0 litre essence turbo, développant 90 ch. Associé en série à une boîte manuelle 6 rapports, il peut aussi l’être en option à une boîte automatique dite « CVT » (« Continuously Variable Transmission » soit « transmission à variation continue »), qui augmente le confort d’utilisation et… réduit la conso. Enfin, la dernière motorisation est très recommandable par les temps qui courent : le 1.0 turbo 100 ch bicarburant essence et GPL. À noter au passage que l’intégration du GPL est parfaitement réalisée en usine, puisque la voiture reçoit une jauge spécifique dans le petit écran du tableau de bord, ainsi qu’un commutateur qui ressemble à tous les autres boutons de commande de la voiture. Pas de bricolage inesthétique, donc. En résumé, chaque moteur de la gamme a une vocation économique, soit à l’achat, soit à l’usage. Dacia, quoi ! 

Le comportement routier : confort tranquille

Sur la route, on sent très clairement que la vocation de la Dacia Sandero est le confort. Entre ses amortisseurs bien dosés et ses pneus de bonne taille, elle parvient brillamment à ne pas transmettre la moindre bosse aux occupants. On saluera par ailleurs une insonorisation qui a très nettement progressé par rapport à la génération précédente de la Sandero. Il faut enfin souligner, on l’a mentionné, l’agrément qu’ajoute à tout cela la boîte automatique, surtout dans le trafic. Attention toutefois : si vous roulez principalement sur des routes sinueuses et montagneuses, cette boîte n’est pas la plus indiquée.

Terminons par les consommations. Dacia annonce le chiffre officiel de 5,8l/100 km pour la Sandero essence 90 ch (6,0l/100 km avec la boîte auto), 5,6l/100 km pour la version bicarburant 100 ch lorsqu’elle roule à l’essence, et 7l/100 km lorsqu’elle est au GPL. Nos essais montrent qu’avec une conduite coulée, aucun de ces chiffres n’est éloigné de la réalité. Et sachez que si la moyenne semble élevée avec la boîte auto, c’est parce que la partie autoroute est un peu pénalisante dans le calcul. En ville par contre, elle va vous étonner.

 

Reezocar a adoré

  • Look décomplexé
  • Habitabilité
  • Confort général
  • Bond qualitatif de l'habitacl

Reezocar a moins aimé

  • Réactivité boîte auto
  • Pas de Diesel
  • Légers bruits aérodynamiques
  • Sièges un peu durs

Conclusion

Avec la nouvelle Sandero, Dacia assoit sa réputation de faiseur de « voitures aux tarifs canons ». Mais la marque se débarrasse aussi de mieux en mieux de tous les aspects bon marché, au sens péjoratif du terme, qu'on associe au « low cost ». Si, comme Linda, vous cherchez une première voiture par exemple, agréable à l'usage, bien équipée, et sans passer par la case ruine, la Dacia Sandero (surtout la Stepway si vous voulez notre avis) se profile comme un choix intelligent.

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