Essai Renault Mégane RS : la sportive bien née

Écrit par La rédaction le 23 mars 2016
Essai Renault Mégane RS : la sportive bien née

Attention : voiture culte. Depuis près de 6 ans qu’elle traîne ses gros pneus sur nos routes, la Renault Megane RS n’en fini pas de se bonifier et de marquer une génération de conducteurs sportifs. Faute de concurrentes sérieuses dont elle a explosé les compteurs, la version botoxée de la très sage compacte Renault a acquis un tel statut qu’il ne lui manque qu’une statue. Mais les bonne choses ayant une fin, elle devrait tirer sa révérence d’ici un ou deux ans, pour une nouvelle mouture tirée de la très récente Megane 4.

Renault Mégane RS : une voiture d’occasion bien née

C’est donc le moment de s’offrir une des dernières Renault Mégane RS neuves, voire d’occasion, avec la garantie de disposer d’une auto dont la côte restera d’autant plus élevée que celle qui lui succédera pourrait bien s’assagir comme c’est le cas de la Clio RS 4, par rapport à celle qui l’a précédée. Car la notion de sagesse ne colle pas très bien à la turbulente Mégane 3 RS Trophy, la dernière née de la maison Renault qui est apparue en 2015.  Son moteur atteint 275 ch soit 10 de plus que la RS de base et elle dispose d’un châssis cup spécifique et, surtout d’un différentiel à glissement limité. Pour montrer ces muscles, et sa différence, cette RS s’offre des jantes de 19 pouces et des bas de caisse bien à elle. Et puis, histoire de ne pas passer inaperçue, la ligne d’échappement laisse échapper un son plus grave que le modèle standard.

la sportive RS

Une excellente sportive

Ambiance sonore garantie dehors et ambiance sportive garantie dedans. Deux baquets Recaro virils mais correctement enveloppants et une bonne grosse touche de sportivité sur la planche de bord viennent rappeler à ses occupants qu’ils ne sont à bord d’une compacte familiale. Et des fois qu’ils l’aient oublié, le différentiel à glissement limité vient leur rappeler en leur infligeant de solides coups de raquette dans le volant qu’il convient de maintenir fermement. Côté suspensions, pas de doute, on est à bord d’une RS sans filtre qui livre des informations sur l’état de la route sans avoir à écouter la radio : il suffit d’écouter son dos bien secoué par le voyage. Sauf que l’on prend goût à la virilité de cette sportive, sans doute la meilleure jamais produite à ce jour dans sa catégorie.

C’est une auto qui réclame du doigté pour être pilotée. Une auto qui réclame 38 000 euros à qui veut l’acheter. Le prix à payer pour celle qui reste indétrônée. Et qui, lorsqu’elle aura tirée sa révérence, va très vite se hisser au rayon collector des occasions bien nées.

En chiffres

Renault Mégane RS 275 Trophy

38 000 €

Moteur : 4 cylindres en ligne, turbo essence

275 ch à 5 500 tr/mn

360 Nm entre 3 000 et 5 000tr/mn

Vitesse maxi : 255 km/h

0 à 100 km/h : 6 s

Cycle mixte : 6,2 l/100 km

CO2 : 174 g/km (malus 2 200 euros)

Poids : 1 376 kg

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