Vignette Crit’Air : risque d’amende encore plus élevé en 2023

Écrit par Quentin Pannaud le 11 janvier 2023

Obligatoires pour circuler dans les zones à faibles émissions (ZFE), les vignettes Crit’Air qui classent les véhicules en fonction de leurs émissions vont devenir plus punitives en 2023. Dans certaines villes, la période de tolérance va laisser place à la verbalisation par radar, qui peut aller jusqu’à 135 € (sans compter une éventuelle majoration en cas de non-paiement !).

Vignette Crit’Air : risque d’amende encore plus élevé en 2023

C’est l’une des grandes mesures de lutte contre le moteur thermique menée par le Gouvernement ces dernières années: la vignette Crit’Air. Chaque véhicule doit en posséder une sur son pare-brise pour pouvoir circuler dans certaines zones. Elle précise la catégorie d’émission de gaz à effet de serre du véhicule concerné. Ces catégories varient de 0 à 6 en fonction de l’année de production du véhicule et du type de carburant utilisé. Les véhicules électriques ou à hydrogène se voient ainsi attribuer une vignette 0, tandis que les véhicules Diesel immatriculés entre 1997 et 2000 reçoivent une vignette 5.

Montrer patte blanche à l’entrée des villes

Elles sont désormais indissociables des zones à faibles émissions (ZFE), qui restreignent la circulation aux véhicules les moins polluants. Ces ZFE sont actuellement déployées au cœur de 11 métropoles, mais la Loi d’Orientation des Mobilités (LOM), ratifiée en 2019, prévoit 43 zones de ce type sur l’ensemble du territoire d’ici 2025. Dans certaines métropoles, le temps était jusqu’à présent à la tolérance pour les véhicules interdits ou circulant sans vignette. Les choses vont changer en 2023, avec un risque d’amende encore plus élevé.

L’arrivée des premiers radars de vignettes Crit’Air

Les premiers radars dans les ZFE vont effet faire leur apparition ! Ceux-ci seront destinés à contrôler les vignettes des véhicules circulant dans la zone. La note sera salée pour les récalcitrants : 68 € pour les voitures et les véhicules utilitaires légers, et 135 € pour les poids-lourds, les bus et les autocars. La métropole du Grand Parisest la première à avoir acté le projet de construction de ces radars, qui entreront en service cette année. Une mesure qui va pénaliser les 5,61 millions d’habitants résidant dans les 79 communes qui forment cette ZFE.

L’objectif du Gouvernement est clair : chasser les modèles polluants des routes, et forcer les Français à passer à l’électrique…

 

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