Kia Optima SW : l’oudsider au royaume des berlines

Écrit par La rédaction le 2 septembre 2016
Kia Optima SW : l’oudsider au royaume des berlines

Pas facile de se faire une place parmi les berlines lorsque l’on est un constructeur généraliste. Et c’est encore moins facile lorsque l’on est un constructeur coréen et que son auto, la très réussie Kia Optima, n’est pas déclinée en break (le break représentant la moitié des ventes de ce genre de modèle). Mais c’est désormais chose faite. L’Optima SW (pour SportsWagon) déboule ces jours-ci.

Et ce nouveau break Kia Optima n’arrive pas les mains vides, mais avec une nouvelle finition GT, un modèle hybride rechargeable et une version sportive (GT aussi). Passons rapidement sur cette version punchy de 245 ch puisque à 42 990 euros, auquel il faut rajouter pas moins de 6 500 euros de malus, les clients ne devraient pas se bousculer. Pourtant, le moteur 2L turbo essence de 245ch est de bonne volonté, tout comme la boite auto double embrayage capable d’emmener l’engin jusqu’à 235 km/h sans broncher.

Optima berline

Optima berline

Le Kia Optima break équipée du très correct 1.7 CRDI diesel de 141 ch, déjà vue sous le capot du Sportage, fait quant à lui très bonne figure, et devrait constituer une offre intéressante pour les lassés des SUV. Car contrairement à ces derniers, l’Optima est confortable, sans sécheresse de suspension, et avec un coffre plus généreux (552 L) que la grande majorité des simili-4X4.

Les réfractaires au mazout, quant à eux, se précipiteront sur l’hybride rechargeable. D’une puissance cumulée de 205 ch, il s’autorise un trajet de 50 km sans le moindre bruit, et sans la monde goutte d’essence. En suite le moteur thermique prend le relais, mais sans gloutonnerie excessive.

Optima hybride

Toutes ces qualités et toutes ces versions rendront elles cette Optima aimable auprès d’un public qui la boude (35 unités seulement ont été vendues depuis le début de l’année). Pas sûr du tout. Pourtant elle le mérite, ne serait-ce qu’en raison de sa ligne plutôt craquante. D’autant plus que la version break a gommé le principal défaut de la berline : un arrière plus que mollement dessiné. Reste que les entreprises étant les principales clientes de ce type d’auto (du moins pour 70% d’entre elles), et qu’en France, on aime rouler Français, en Renault Talisman ou Peugeot 508, la bataille sera rude. Mais Kia peut convaincre les patrons pragmatiques grâce à ses tarifs bien étudiés (de 35 490 à 45 000 euros), des équipements comme s’il en pleuvait et 7 ans de garantie.

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