Twingo 3 d’occasion : une super petite voiture, idéale pour la ville
La Renault Twingo troisième génération est redevenue une vraie Twingo. Elle est revenue sur scène il y a un an et demi avec une architecture originale et un dessin loin d’être banal. Tout ce qui a fait le succès de la première édition. La Twingo originelle, celle de 1997, avait su étonner et jouer d’un dessin innovant, d’un habitacle renversant et d’un côté pratique très engageant.
Le dernier millésime dispose de tout cela, mais aussi de deux portes supplémentaires à l’arrière et d’une architecture atypique vraiment réussie.
Renault Twingo 3 : de l’espace dans l’habitacle
En s’installant à son bord, difficile de ne pas être conquis. Car la Twingo a revisité une tendance oubliée chez Renault depuis la Dauphine : le tout à l’arrière. Son moteur est situé sous le coffre et la petite traction est devenue propulsion. Car cette française est la cousine d’une allemande, la Smart avec qui elle partage sa plate-forme. Résultat : de l’espace libéré par un capot avant raccourci qui permet à la petite du losange un record dans sa catégorie. Ses roues tournent à 45° et lui permettent de faire demi-tour en 8,60 m. Un mouchoir de poche.
Une conduite agréable
Evidemment, une telle architecture pourrait effrayer tous ceux et celles qui n’ont pas usées leurs culottes dans des écoles de pilotage, puisque le moteur arrière et la propulsion sont l’apanage des karts ou d’une difficile Porsche 911. Mais l’équilibre quasi parfait de la Twingo rend son comportement très neutre. Reste que cette neutralité n’empêche pas à la citadine de donner à son conducteur une furieuse envie de s’amuser à son volant. Et tout l’y incite. De sa ligne extérieure, rappelant, par touches, la première (et véritable) Twingo avec ses yeux de grenouilles. Rappelant aussi la ligne générale de la Fiat 500. A l’intérieur, la planche de bord bicolore dès la deuxième finition, est simple sans être triste. Evidemment, les plastiques utilisés sont légers, légers, mais c’est le prix à payer pour ne pas trop dépenser. On les oublie dès que l’on tourne la clé et que le moteur émet son joli bruit de trois cylindres. En fait, ce sont deux moteurs (à essence seulement) sur la base d’un seul bloc dont dispose cette Twingo. En haut de la gamme, aidé d’un turbo, il offre 90 ch, alors que son petit frère, qui reste atmosphérique ne dispose que de 70 ch. Moins vaillant, il est pourtant suffisant pour un usage courant.
Du coup vos trajets quotidiens deviennent une sympathique virée, tellement cette auto sait se montrer maniable et joueuse. Le tout dans un relatif confort, à condition d’oublier les jantes de 16 pouces disponibles, et de se contenter sagement des 15 pouces de série. Cette auto dispose donc de tout ce qu’il faut pour dominer le marché des petites autos d’occasion (ses concurrentes : Volkswagen Up!, Peugeot 108, ou Citroën C1 ou Toyota Aygo). Elle offre même ce grain de folie que les autres n’ont pas.
