Prix des carburants : à quoi s’attendre pour la rentrée ?

Écrit par Thibaut Simon le 7 septembre 2022

Le gouvernement l’avait annoncé et c’est désormais chose faite, les prix à la pompe ont chuté. Comptez en moyenne 1,545/l € pour le SP95 et 1,784/l € pour le diesel. Une bonne nouvelle pour les citoyens, de plus en plus en difficulté face aux factures d’énergie.

Prix des carburants : à quoi s’attendre pour la rentrée ?

État des lieux

Il y a un an, les prix à la pompe étaient en moyenne sous les 1,50/l €. Aujourd’hui, les prix s’approchent à nouveau de cette barre grâce à l’intervention de l’Etat. Depuis le premier septembre, le gouvernement octroie une remise de 30 centimes sur le prix au litre des carburants. En vigueur jusqu’au 31 octobre, cette aide sera ramenée à 10 centimes à partir de novembre avant d’être supprimée (normalement) début 2023.

Des efforts nécessaires

Au vu de la situation énergétique, les efforts consentis par les états européens étaient obligatoires. On constate en Espagne et en Italie des baisses de 20 à 30 centimes sur le prix du litre notamment. En Allemagne, cette baisse se chiffrait à 35 centimes pour le SP95 jusqu’à la fin de l’été. D’autres pays comme la Hongrie ont mis en place des limitations de prix pour aider les particuliers, les taxis ou encore les véhicules agricoles. L’Allemagne avait par ailleurs incité la population à utiliser les transports en commun avec le ticket mensuel train/bus à neuf euros.

 

Taxe et fiscalité

L’évolution des prix a montré toute la difficulté qu’ont les entreprises et les états pour satisfaire l’ensemble des citoyens. Il faut évidemment prendre en compte différents paramètres. Le prix à la pompe dépend du coût du pétrole, du transport, de la marge et des taxes en vigueur dans chaque pays. TotalEnergies a d’ailleurs lancé une ristourne supplémentaire de 20 centimes chez ses distributeurs français.

Un avenir incertain

Rien ne peut présager d’une baisse continue des prix du carburant. Le contexte géopolitique de l’invasion russe en Ukraine en est l’exemple. De plus, certains mouvements sociaux comme au Royaume-Uni, apparaissent pour contester les prix de l’énergie. « Don’t pay » a donné de la voix et invité les anglais à ne plus payer leurs factures. L’évolution des prix des carburants à moyen et long termes restent donc flous.

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