Essai de la nouvelle BMW série 4

Écrit par La rédaction le 30 mars 2021
Essai de la nouvelle BMW série 4

Présentation de la nouvelle BMW Série 4 coupée de 2020

Nouvelle BMW Série 4 : un coupé pas comme les autres

 

Déclinaison coupée de la BMW Série 3, dont elle emprunte la base technique, la nouvelle BMW Série 4 fait souffler un vent de fraîcheur sur le segment des berlines coupées prémiums. Avec son style plus affirmé que jamais, en atteste sa calandre à double haricots, et ses motorisations ultra performantes, l’Allemande va certainement constituer l’une des belles attractions de 2021.

 

Une calandre XXL pour un style beaucoup plus affirmé

 

 

Commercialisée depuis octobre 2020, la nouvelle BMW Série 4 reprend de nombreux éléments aperçus sur la Concept 4, un concept-car dévoilé au Salon de Francfort de 2019. Le plus flagrant ? La gigantesque calandre à double haricots qui avait déjà fait débat et qui ne laisse personne indifférent, en raison d’une largeur XXL et d’une découpe allant du capot au bas du bouclier. Cette face avant, que l’on devrait également retrouver sur les futures versions de la Série 4 Cabriolet, Grand Coupé et M4 Compétition, permet au coupé allemand de se distinguer de la BMW Série 3, dont elle est la déclinaison coupée.

 

Que l’on apprécie ou non ce choix esthétique, force est de constater que la nouvelle BMW Série 4 ne manque pas de caractère. Il faut dire qu’elle apporte son lot de nouveautés, en témoignent tout d’abord son allongement de 13 cm et son élargissement de près de 3 cm par rapport à l’ancienne version. On remarque également ses ailes arrière beaucoup plus marquées, sur lesquelles les optiques débordent, son centre de gravité légèrement abaissé et son train avant plus sculptural. Il n’y a pas à dire : la BMW Série 4 prend largement ses distances avec la concurrence, à l’image de la Mercedes Classe C coupé et de l’Audi A5, toutes deux plus conventionnelles.

Une présentation toujours aussi bien soignée, un léger gain d’espace

 

Crédit photo l’Argus©  

À l’intérieur en revanche, la BMW Série 4 n’évolue que par petites touches et reprend de nombreux éléments de sa grande sœur. On retrouve ainsi la même planche de bord que sur la Série 3, toujours aussi bien présentée et offrant une excellente position de conduite. Bien qu’il ait fait ses preuves et n’ait jamais déçu, on aurait apprécié que le constructeur apporte quelques changements à son cockpit. En matière d’équipements, la berline coupée ne déçoit pas non plus, notamment grâce à son système multimédia désormais compatible avec Android Auto et Apple CarPlay et fonctionnant sans fil. Selon la finition, le conducteur profite aussi d’une instrumentation numérique et d’une dalle de 12,3 », le tout associé à un écran central tactile de 10 ». Notons également des options alléchantes, à l’image du système de conduite semi-autonome, de l’affichage tête haute, ou encore de la clé digitale, permettant de déverrouiller et de démarrer le véhicule à distance via son Smartphone.

Bien que les coupés ne soient généralement pas réputés pour leur espace intérieur, la nouvelle BMW Série 4 dispose malgré tout de quelques arguments à faire valoir en la matière. À l’arrière, les passagers bénéficient ainsi de deux vraies places, à la fois généreuses pour la catégorie et offrant suffisamment d’espace pour les jambes. Bien que le volume de coffre n’ait pas évolué, étant toujours de 440 litres, la berline allemande gagne en praticité grâce à sa banquette rabattable en trois parties (40/20/40) et qui permettra d’embarquer des équipements relativement longs plus facilement. La Série 4 ne déçoit donc pas, d’autant plus que ses sièges sont toujours aussi confortables que par le passé.

 

Une large offre de motorisations ultra performantes

 

Sous le capot, on peut regretter que la nouvelle BMW Série 4 ne propose pas au moins une version hybride. La déception est cependant rapidement oubliée, tant la berline coupée offre une gamme de motorisations pour le moins performantes, presque toutes dotées d’un système micro hybride de 48 V, permettant de gagner 11 chevaux. En entrée de gamme, le constructeur offre en effet le choix entre une version essence de 184 chevaux (420i) et une diesel de 190 cheveux (420d), équipées chacune d’un 4 cylindre en ligne et d’une alimentation turbocompressée. Le 420d peut d’ailleurs être équipé d’une transmission intégrale et affiche déjà des performances de haut vol : 238 km/h de vitesse de pointe et un 0 à 100 km/h bouclé en 7,4 secondes.

Dans ses déclinaisons haut de gamme, la BMW Série 4 a également de quoi satisfaire les amateurs de sensation. Elle offre en effet le choix entre 3 moteurs dotés d’un 6 cylindres en ligne bi-turbocompressé, tous en transmission intégrale : le M440i xDrive de 374 chevaux en essence, le 430d xDrive de 286 chevaux et le M440d de 340 chevaux en diesel. De quoi réaliser le 0 à 100 km/h en moins de 5 petites secondes. Bien que toutes les motorisations soient associées à une boîte automatique à 8 rapports, très appréciable pour sa simplicité d’usage, on peut néanmoins déplorer l’absence d’une version manuelle.

 

L’incarnation même de la voiture plaisir

 

Il est vrai que les meilleures sensations de conduite nous sont, sans grande surprise, principalement procurées par les motorisations haut de gamme, à l’image du M440i de 374 chevaux. Malgré tout, le coupé allemand se montre déjà très vivace avec ses moteurs les moins onéreux, tout particulièrement en ce qui concerne le 420d diesel de 190 chevaux. Chez ce dernier, on apprécie d’ailleurs en premier lieu ses belles reprises et ses accélérations franches, permises notamment par le poids maîtrisé du véhicule (1 670 kilos). Question consommation, la BMW Série 4 reste également sobre, notamment grâce à sa micro-hybridation qui soulage la motorisation thermique dans les phases les plus gourmandes en énergie.

 

Malgré son centre de gravité relativement bas, la berline coupée se montre très confortable au quotidien, d’autant plus que l’insonorisation de l’habitacle est de qualité. Résolument plus sportive que la Série 3, elle offre un comportement routier de haute volée, tandis que sa direction efficace lui assure une adhérence optimale à la route. Le freinage est lui aussi performant et, d’ailleurs, se montre très rassurant lorsque l’Allemande commence un peu trop à monter dans les tours. Bien que le gabarit du véhicule soit assez large et que la visibilité soit réduite, la nouvelle Série 4 s’affirme véritablement comme une voiture plaisir. Polyvalence et sensation sont bien au rendez-vous, aidés par des systèmes d’aide à la conduite plus performants que par le passé (aide au stationnement, feux laser, etc.).

 

 

Des tarifs débutant aux alentours de 50 000 €

À l’exception de la motorisation M440i disposant de sa propre finition, la Série 4 offre deux niveaux de finition différents. Proposée à partir de 48 000 € avec le moteur 420i, la finition Lounge constitue le niveau d’entrée de gamme. De série, elle embarque déjà de nombreux équipements appréciables : jantes 17 », volant sport, climatisation automatique, démarrage sans clé, radars et aide au stationnement, caméra de recul ou encore écran tactile de 8,8 ». Dans cette même finition, les versions diesel 420d et 420d XDrive s’affichent respectivement à partir de 50 550 et 52 950 €.

 

Pour monter en gamme, il faudra passer à la finition M Sport, se distinguant grâce à ses jantes 18 », son affichage 3D de l’environnement, son écran tactile de 10 », sa sellerie en similicuir et sa direction DirectDrive. Son prix débute à 52 050 € avec le moteur 420i et atteint 57 000 € avec le 420d xDrive. Mais c’est bien le M 440i xDrive qui constitue le haut du panier. Facturé à partir de 68 400 €, il compte une boîte et des freins sport, ainsi qu’un kit de carrosserie plus agressif, symbolisé par ses larges prises d’air. Attention toutefois au nouveau malus écologique de 2021 qui peut s’appliquer essentiellement sur cette version plus sportive, et ce, bien que les émissions de CO2 soient bien maîtrisées grâce à la micro-hybridation.

 

CE QU’IL FAUT RETENIR

  • Déclinaison coupée de la Série 3, la nouvelle BMW Série 4 se différencie grâce à son style beaucoup plus agressif, en témoigne sa calandre XXL à double haricots.
  • Bien que sa présentation intérieure n’évolue guère, l’habitacle se montre toujours aussi appréciable et offre d’ailleurs un espace arrière relativement large, bien rare dans cette catégorie.
  • La BMW Série 4 coupée offre le choix entre 5 motorisations ultra performantes, associées pour la plupart à un système de micro-hybridation permettant de gagner en puissance et de réduire la consommation et les émissions de CO2.
  • Proposée à partir de 48 000 € avec le moteur 420i en finition Lounge, la berline coupée voit ses tarifs grimpés jusqu’à 68 400 € dans sa version 420d xDrive.

 

LE POINT DE VUE DE LAURIE

« Bien que la catégorie des coupés prémiums compte peu de représentants, la nouvelle BMW Série 4 réussit l’exploit de se distinguer largement de la concurrence, tout particulièrement grâce à son caractère plus affirmé que jamais. Si ses tarifs ont de quoi rebuter la plupart des automobilistes, les amateurs de voiture plaisir n’y réfléchiront cependant pas à deux fois avant de s’offrir cette nouvelle création de BMW. »

Partager cet article