Nous sommes toujours une équipe de commandos

Écrit par La rédaction le 16 avril 2024
Nous sommes toujours une équipe de commandos

Mettons de côté la dimension militaire de l’expression. Sur le terrain, les commandos avancent groupés. Chacun a un rôle à jouer. Et il suffit qu’un membre de l’équipe manque à l’appel pour que la mécanique se grippe. 

C’est cela l’esprit Reezocar. 

On va soulever des montagnes, faire le maximum pour atteindre les objectifs de développement de l’entreprise, pour qu’elle dure, pour qu’elle aille le plus loin possible, pour qu’elle grandisse. Mais pour cela, il faut que tout le monde se mobilise. Que toute l’équipe fasse corps. 

Chacun a un  rôle à jouer. Chacun est important. Chacun a sa personnalité, son style, sa façon d’être, mais chacun adhère à l’état d’esprit qui prévaut dans l’entreprise. Que l’on parle de famille, de tribu, de communauté, nous sommes tous embarqués dans la même aventure collective. Avec comme objectif : tendre vers l’excellence, ne jamais nous contenter de peu ou nous reposer sur nos acquis, toujours avancer et mettre toute notre énergie et notre détermination au service de notre projet commun !

Laurie témoigne : “J’aime l’idée de se dépasser pour aller chercher l’objectif. Il y a un fort esprit d’équipe. Contrairement à l’armée, tu ne donnes pas ta vie mais je dois dire que, personnellement, je ramène Reezocar souvent chez moi le soir!!! C’est beaucoup d’investissement de temps et un engagement très fort mais ça vaut le coup. J’ai retrouvé chez Reezocar une partie des valeurs qui me plaisaient déjà quand j’étais dans l’armée. Ma quête de sens a trouvé des réponses dans la culture Reezocar. La résilience, l’esprit d’équipe, le fait d’être “au service de” et de ne pas travailler seulement pour soi. Quand tu es dans la Marine, le plus difficile est de durer en mer. Ce qui te permet de le faire, ce sont les valeurs en lesquelles tu crois et pour lesquelles tu te bats, le fait de pouvoir compter sur ton équipage pour t’aider dans les moments difficiles et de regarder tous dans la même direction. Ici c’est la même chose.”

La diversité nous rend plus forts

Pour Omar, la diversité est une réalité. “Dans  mon équipe, j’ai 10 personnes, avec  6 collaborateurs qui ont des profils complètement différents. Mon meilleur vendeur, c’est quelqu’un qui a fait des études et obtenu un Master 2 en marketing. C’est un top performer, le conseiller commercial qui fait le plus de ventes. À côté de lui, il y a un autre profil, quelqu’un qui a 23 ans, qui a le bac et est issu d’une famille du monde de l’automobile. Son papa à un garage, il a grandi dans cet univers-là. Il est arrivé en même temps que moi en décembre 2021. Si je te faisais écouter un appel de janvier 2020 de ce collaborateur-là et un appel de juillet 2023, à 17 mois d’écart, tu serais scotché ! Il est métamorphosé, il a grandi personnellement. Il parle de ce qui se passe chez Reezocar à son père qui le voit évoluer depuis qu’il a commencé à bosser. C’est le seul de l’équipe qui a évolué vers le grade de Sales confirmé. Il est en train de devenir un très bon commercial. À partir du moment où tu es prêt à bosser, il y a toujours quelqu’un pour t’accompagner, pour te partager des tips, pour te montrer des choses qui vont te faire grandir. C’est ça que j’apprécie dans l’entreprise.”

Albane, elle aussi, a le sentiment que chez Reezocar on laisse sa chance à tout le monde. Il y a des gens provenant de tous horizons mais qui finissent par se ressembler au travers d’un mindset commun fort et une ambiance générale très positive.

Jérémie est formel, “on s’attache surtout à recruter des collaborateurs qui ont la gnaque et qui ont l’esprit d’équipe, peu importe leurs origines, nationalités ou religions. La diversité, c’est aussi ce qui fait la force de Reezocar”.  

Pauline est HRBP executive (Human Ressources Business Partner), elle est entrée chez Reezocar en 2021. Pour elle, la diversité, c’est le fait qu’il y ait tous les âges, toutes les origines, que l’on apprenne les uns des autres, quel que soit le métier.

A plus de 50 ans, Florence fait figure d’exception. En charge de la compliance, elle a intégré Reezocar il y a 3 ans, après avoir passé une quinzaine d’années chez CGI sur différents métiers (développement international, gouvernance informatique, process, support et gestion de projet…) “Sur le papier, je suis encore chez CGI puisque je suis détachée de CGI Finance. Mais dans mon quotidien, je suis une Reezocarienne à 200%. Aujourd’hui je suis comme un poisson dans l’eau, je me sens vraiment à ma place . Je ne vois pas mes collègues de travail comme des « petits jeunes » comme on a pu le penser à l’extérieur, au contraire, je pense qu’ils ont beaucoup de choses à apporter et je trouve cela très dynamisant, tandis qu’à la fois, dans le travail au quotidien et sur l’expérience pro, j’ai un peu d’avance sur eux”. Elle raconte : “Arrivée chez Reezocar en janvier 2021 pour travailler sur la conformité, j’ai eu la chance d’être super bien accueillie par tout le monde. Mes collègues sont soucieux du bien-être de ceux avec qui ils travaillent. Une sensation qui tranche avec ce qu’il se passe dans de nombreuses entreprises. J’ai été très agréablement surprise ! J’ai retrouvé chez Reezocar le sentiment que j’ai eu à ma première expérience professionnelle à 25 ans, j’ai ressenti ce sentiment d’appartenance. Je suis fière de m’engager avec Reezocar, parfois un peu trop de l’avis de mon mari ”.

Guider par la bienveillance

La bienveillance n’est pas qu’un simple mot, dont on use et abuse. Il ne s’agit pas simplement d’en parler, il faut qu’elle devienne réalité au sein de l’entreprise. Comment se matérialise-t-elle au sein de Reezocar ?

La bienveillance passe avant tout par une connaissance de l’autre. Les évènements de l’entreprise, qu’ils soient corporate ou ponctuels, mis en place par l’équipe communication, permettent à tous les membres de la Reezoteam de se retrouver ensemble.

Pour Jérémie, qui a longtemps été chargé des RH, un point important, d’un point de vue purement managérial, le discours de l’entreprise est de fêter les victoires et de . L’équipe RH est également porteuse de cette bienveillance auprès des collaborateurs. Sa mission principale est de protéger l’entreprise. Mais cela ne veut pas dire être contre les collaborateurs. Au contraire, on protège l’entreprise en étant avec les collaborateurs.

La bienveillance a toujours été présente, elle fait partie de l’ADN de Reezocar. Pour continuer à conserver ce climat de bienveillance, la culture a évolué au sein de Reezocar. La culture de la récompense, du merci et de la célébration des victoires est récente. Au départ, il y avait plutôt une culture de l’exigence, qui, si elle est toujours présente et essentielle, a su évoluer.

La bienveillance, c’est aussi la reconnaissance du droit à l’erreur. Et sur ce point LF est très clair : il faut accepter que quelqu’un se brûle les doigts. Ça paraît hyper trivial, hyper convenu de le dire, mais c’est une réalité. La culture de nombreuses  start-ups en France est hyper toxique. Il est mal vu de poser des questions. Il est très mal vu de se planter. Il est très mal vu de dire que l’on a besoin d’aide. Or chez Reezocar, c’est différent ! On accepte que les gens se plantent et on essaie de comprendre pourquoi. Est-ce un problème d’accompagnement ? Est-ce un problème qui vient d’eux-mêmes ? Est-ce qu’on peut le résoudre, etc. ?  À partir du moment où tu as le droit à l’erreur, tu prends plus de risques et tu risques de réussir plus vite. 

François-Guillaume a rejoint Reezocar juste après le rachat par Société Générale. Sa principale mission a été de structurer la direction financière. L’approche d’un financier est souvent rationnelle et cartésienne, mais malgré cela, la valeur qui résonne le plus pour lui est la bienveillance. Bienveillance des dirigeants, bienveillance générale. Avec une vision de l’entreprise comme un projet social. Chaque collaborateur faisant partie d’un tout, travaillant ensemble dans un souci constant d’amélioration et de perfectionnement. Sans cette valeur, compte tenu des enjeux, du stress, de la charge de travail, il serait difficile de tenir dans la durée.

Carla, gestionnaire administration des ventes, a pour mission de garantir le bon déroulement des ventes entre Reezocar et ses clients, de la prise de commande à la livraison effectives des produits et des services. Ce qu’elle aime chez Reezocar, c’est la place prépondérante accordée à l’humain. Les équipes sont jeunes, dynamiques, soudées, et surtout, heureuses de travailler ensemble. Carla participe avec enthousiasme aux nombreux évènements organisés par l’entreprise dans le but de se rassembler, d’échanger et de partager. Elle apprécie également la pratique d’un management bienveillant, disponible, à l’écoute et surtout très humain bien qu’exigeant, lui permettant de performer et de s’épanouir dans ses missions. Pour Carla, Reezocar c’est une ambiance de travail et des collègues qui font du bien.

Apprendre à dire merci

Il y a les règles de politesse que l’on inculque aux enfants et que l’on s’empresse d’oublier une fois qu’on a grandi et avancé dans la vie. Il y a les règles de vie en société qui parfois s’effacent, dans un monde qui va toujours plus vite, qui est plus compétitif, plus agressif et où souvent la bienveillance n’est qu’un mot vide de sens tant les rapports humains sont devenus complexes.

Et pourtant, le simple fait de dire merci contribue à l’établissement de relations plus simples, plus fluides, plus agréables. La vie en société retrouve son sens. 

Dire merci est un point important dans une entreprise comme la nôtre où la relation avec l’autre est le moteur de notre activité. Relation avec les clients, relation entre collègues, relations avec les head of… La vie d’une entreprise est faite de moments d’échanges. Savoir dire merci fait partie intégrante de cette culture de la bienveillance qui est le ciment de Reezocar

Pour Omar,  dire merci c’est en quelque sorte encourager les gens à travailler avec toi.  “Ça paraît tout bête, hein, de dire merci, de sourire à quelqu’un, mais pour moi c’est en faisant ce genre de choses que tu vas valoriser les gens. Tu vas les encourager à mouiller le maillot avec toi, tout simplement”.

La Reezolife

La Reezolife c’est d’abord la culture du “bonjour”! Eh oui, vous l’avez sans doute remarqué en arrivant. Chez Reezocar on se dit bonjour. C’est simple (comme bonjour…) mais c’est important. C’est le premier échange de la journée. La Reezolife est bâtie aussi sur la bienveillance et l’accompagnement. Au même titre que l’on accompagne nos clients de A à Z, chaque nouveau collaborateur est accompagné pour faciliter son intégration à la communauté Reezocar. Pour se sentir immédiatement à l’aise et facilement partager les valeurs communes de l’entreprise.

“Bienvenue en décembre !” 

Chaque mois débute par un kick-off. Laurent, le CEO*, prend la parole pour faire un état des lieux de l’activité de Reezocar, présenter les objectifs du mois et bien sûr accueillir les nouveaux collaborateurs. Avec le Welcome Day, c’est un rituel indispensable pour permettre leur intégration rapide au sein de la Reezoteam. Pour les anciens, le kick-off mensuel est le moment où l’on se nourrit de l’actualité de Reezocar. Car comme le dit régulièrement Laurent, il faut toujours savoir d’où l’on vient pour savoir où l’on va. 

Toutes les deux semaines, une session de Q/A Reezocar est organisée : chacun peut poser à Laurent toutes les questions qu’il souhaite sur l’entreprise, de l’ampoule qui a grillé au garage au -1 à la stratégie des Reezoshop que l’on veut déployer. . Sans tabou. Précisons-le : aucun sujet ne lui fait peur ! La transparence est le maître mot et la parole de chacun compte. 

Il y a bien sûr d’autres canaux d’information interne, comme les newsletters, pour bien connaître le secteur, pour être efficace, renforcer l’expertise des commerciaux.

Reezocar, c’est une ambiance de travail conviviale et bienveillante. La bonne humeur qui règne dans l’entreprise se ressent chez nos clients avec qui chaque situation, même complexe, est traitée avec rigueur et attention. Le climat de bienveillance qui règne chez Reezocar, en fait un lieu où l’on est heureux de se rendre chaque jour. Cette bienveillance est transitive et touche tous les maillons de la chaîne, des managers jusqu’aux clients. 

Et d’ailleurs, lorsqu’une vente est conclue, on fait sonner la cloche ! Big up pour le vendeur du jour ! Chez les commerciaux, la météo Reezocar indique les performances de chacun : un tableau de classement des meilleurs vendeurs est affiché, c’est ça aussi l’émulation !

Mais la Reezolife, ça n’est pas que du travail ! Pour la Reezoteam des activités sont organisées régulièrement pour pouvoir se retrouver ensemble, partager de nouvelles expériences et renforcer l’esprit d’équipe. Deux fois par an, Reezocar organise des sessions de teambuilding : les Team Up Days. Ils font souvent partie des meilleurs moments vécus par les équipes car ils sont créés spécialement pour se réunir, vivre un moment fort dans un lieu atypique, sans être dans le “rush”, avec des intervenants ultra inspirants.    

Il faut aussi se nourrir l’esprit. Les Reezotalks, des rencontres avec des personnalités inspirantes sont organisées régulièrement, pour insuffler de nouvelles idées, proposer d’autres visions du monde ou simplement découvrir des horizons nouveaux. Citons en quelques-uns : Romain Besseron, chef-cuisinier de Matignon, Matthieu Tordeur, aventurier, Stéphane Le Diraison, navigateur, Olivier Sibony, professeur à HEC ou Vincent Duluc, journaliste à L’Equipe sont venus parler devant la Reezoteam. A chaque fois, une expérience différente. A chaque fois, une bouffée d’air, une inspiration différente.

Dans l’entreprise, il y a de multiples métiers. Mais les connaissez-vous tous? C’est l’alchimie entre les différentes équipes qui contribue à la réussite collective de la Reezoteam. Pour se connaître et mieux connaître l’entreprise, des cafés « Vis ma vie » sont organisés. Un collaborateur va présenter son métier pendant quelques dizaines de minutes aux collaborateurs d’autres équipes. 

Dans un tout autre domaine, l’entreprise permet aux collaborateurs qui le souhaitent de s’engager. Chez Reezocar, on est concernés par les enjeux climatiques et on agit. Reezogreen est un programme global de compensation carbone qui se traduit par des actions durables et d’autres, plus concrètes, permettant de réduire notre impact sur la planète. Chacun peut agir à son niveau. A ce titre, la Reezoteam a planté elle-même 500 arbres en Région Parisienne en 2022. 

Voilà. Vous avez eu un aperçu de la Reezolife, la vie chez Reezocar. On travaille, on partage des moments de convivialité. Tout ce qui rend la vie intense et agréable. Les anniversaires par exemple ! On fête donc les Reezobirthdays les années impaires : 1, 3, 5 ; 7 ou même 9 ans chez Reezocar, c’est une expérience. Et ça doit être célébré ! Une fois par trimestre, les heureux élus participent à une activité avec Laurent ou Tristan. L’occasion de passer un bon moment privilégié et de se sentir reconnu dans la Reezoteam.

C’est Cécile qui est en charge de la Reezolife. Vous l’avez sûrement déjà croisée, vous avez probablement échangé avec elle. Son rôle, mettre en scène la vie de l’entreprise et favoriser les échanges, proposer les différentes activités qui font la différence et rendent la vie chez Reezocar si agréable.

À Boulogne ou à Lille, la Reezolife permet à chacun de se sentir bien chez Reezocar. Car pour que la communauté soit solide, il faut créer du lien, décloisonner les équipes, faire que tout le monde se connaisse et ait envie de participer au projet collectif pour faire gagner Reezocar et permettre à l’entreprise de se développer !

Aujourd’hui, nous sommes plus de 250 sur plusieurs sites. La Reezolife, telle qu’elle a été conceptualisée dès les origines de l’entreprise, doit perdurer et évoluer, pour que chacun puisse se sentir fier d’y travailler et de faire partie de la Reezoteam ! Cécile se rappelle avoir organisé une activité afterwork à Paris dans la Fury Room. Un lieu de pur défoulement où, en équipe, on casse tout. Un événement où chacun se retrouvait, quel que soit son niveau hiérarchique dans l’entreprise, avec un même objectif, s’amuser ensemble, partager un moment de défoulement collectif !

La culture Reezocar se diffuse sous l’impulsion du Codir qui en est imprégné. C’est une entreprise très horizontale avec une hiérarchie très courte. Chacun est accessible. La Reezolife permet de cimenter la communauté. Et de temps à autre, lors de la semaine de la qualité de vie au travail par exemple, on fait passer des messages  sur les bonnes façons de vivre ensemble, la communication non-violente. Les équipes sont très soudées du fait de l’adhésion globale à cette culture commune.

Equipe de R.E.V.E : Radicalité, Empathie, Vitesse, Exigence

L’acronyme est porteur d’un message adressé à l’équipe dirigeante. Il correspond à ce que l’on attend d’une équipe qui fonctionne. Qualifier cette attente est important pour la voir se réaliser.

Dans les équipes, le critère de la vitesse est prépondérant. De même, l’exigence est au cœur du fonctionnement des équipes. L’exigence doit par ailleurs forcément être accompagnée d’empathie. Nous mettons sur le même pied d’égalité le fait de comprendre les autres et de se mettre à leur place, avec le fait de les diriger.

La radicalité est un élément important qui fait la performance. Il ne faut pas avoir peur de la radicalité, c’est justement ce que l’on cherche. On cherche les points d’inflexion.

Dans cette logique, mon rôle de CEO*, dit Laurent Potel, est de « déséquilibrer l’entreprise ». Dans l’enjeu de croissance de la boite, je cherche à lutter contre cette tendance naturelle à rechercher une forme de stabilité. 

Chasser le confort est l’un des éléments qui complète cette idée. Lorsqu’un outil ne fonctionne pas, il faut le changer. Ce changement engendre un risque, un coût et de l’énergie. La radicalité est une qualité que l’on doit retrouver chez les principaux managers.

La radicalité, c’est de procéder à des changements stratégiques. Ne plus commercialiser que des véhicules de moins de 10 ans, par exemple. C’est un changement complet de business model. Analyser la situation et se dire que si on ne prend pas la décision de créer des stocks ou d’acheter et de revendre les véhicules, « on est mort ».

De très grandes entreprises ont fait ces mouvements stratégiques d’ampleur. IBM, par exemple lorsque l’entreprise a décidé d’arrêter de fabriquer des PC et de céder son activité à Lenovo. Certaines entreprises ont su faire ce type de mouvement plusieurs fois et ont su se réinventer. Le faire, c’est montrer sa capacité à prendre des décisions fortes.

La théorie sur la création d’une communauté

Durant ses années d’études, Laurent a rédigé deux mémoires sur les communautés et les tribus, à un moment où Internet n’était pas ce qu’il est aujourd’hui. Michel Maffesoli avec « Le temps des tribus » qui analyse les sociétés post modernes l’a particulièrement inspiré.

Historiquement, dit-il, les tribus se constituaient sur des critères géographiques et grâce à la création de mythes leur permettant de comprendre leur environnement.

Le fait d’être parvenu à tout expliquer a provoqué le délitement des tribus. Avec les nouveaux médias numériques, on observe une « remystification », avec la création de nouvelles mythologies.

Quels sont les marqueurs d’une communauté ? Il y a des éléments incontournables : un lieu, un vocable, des marqueurs sociaux, des rendez-vous et événements. Chez Reezocar, cela se traduit, entre autres, par des rendez-vous mensuels et le fait d’offrir des vêtements brandés Reezocar chaque année, ce qui renforce l’appartenance à notre “tribu”, la Reezoteam. 

L’accueil des nouveaux collaborateurs, par exemple, est révélatrice de notre esprit familial : nous mettons en place des sessions d’onboarding, ce sont des journées riches en apprentissage, permettant aux nouvelles recrues d’accélérer leur intégration au sein de la Reezoteam et organisons un circuit de “Vis ma vie” pour que chaque collaborateur comprenne les problématiques métiers des autres services.

Notre volonté de rester proches de nos collaborateurs se traduit également par les petits-déjeuners organisés pour informer et répondre à toutes les questions que se posent les équipes sur la vie de l’entreprise.”

Aujourd’hui, la taille et le parcours de la boîte renforcent le sentiment d’appartenance et de fierté à l’extérieur de la boîte.

Nous avons toujours été vigilants à rassembler tous les ingrédients qui forgent une communauté. C’est pourquoi nous n’étions pas très favorables au télétravail, car il induit le risque que la communauté se délite.

Évidemment plus l’entreprise grossit, plus on s’interroge sur la façon d’arriver à maintenir cet esprit et cette spécificité. Laurent est confiant :“Nous avons vite perçu que la Société Générale (historiquement une banque d’entrepreneurs) avait gardé cette culture de donner des responsabilités fortes aux patrons des filiales et de laisser opérer les dirigeants de manière quasiment indépendante. Nos deux cultures sont compatibles et cette indépendance de Reezocar et sa culture spécifique perdurera. 

La construction de la communauté passe aussi par la communication. Lorsque l’on demande aux salariés de Reezocar quel moment les a le plus marqué, dit Laurie, notre dircom, ce sont souvent des événements sociaux où toute la boîte se réunit et où tout le monde échange dans un cadre différent. Bien sûr, la culture d’entreprise repose énormément sur Laurent et Tristan. Au quotidien, cela se traduit par le fait qu’ils soient très proches des équipes, puis ça se matérialise par la Reezolife, le jargon Reezocar, les moments passés à tisser du lien. Côté com interne, notre principal objectif est de favoriser cette cohésion et de faire passer les bons messages.

 

*A noter: Après 10 ans passés au sein de l’entreprise, Laurent Potel a quitté la direction de Reezocar pour se lancer dans de nouveaux projets entrepreneuriaux. Depuis le 1er février 2024, Tristan Pillon et Yves Lallemand sont co-CEO de Reezocar.

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